La JFA (Japan Football Association) a annoncé que Vahid Halilhodzik deviendrait le nouvel entraineur de la sélection nationale japonaise. Fort de ses réussites avec le PSG, la Côte d’Ivoire ou encore l’Algérie, il aura la tâche de redresser des Samourai en perte de vitesse.
L’annonce est tombée hier, le coach de l’équipe japonaise de foot sera bosniaque. Mais pas n’importe lequel. Ancien joueur international pour la sélection yougoslave, Vahid Halilhodzik était autrefois un joueur hors pair, tant dans son pays natal qu’à l’étranger. Champion de France en 1983 avec le FC Nantes et sacré meilleur butteur la même année, puis de nouveau en 1985, il s’est depuis illustré en tant qu’entraineur. Son dernier fait d’armes : avoir emmené l’Algérie en huitièmes de finale de la dernière Coupe du monde au Brésil, pour la première fois de son histoire.
Halilhodzik devrait arriver aujourd’hui au Japon pour sa nomination officielle. Après avoir signé son contrat (2,2 millions de dollars annuels), il tiendra une conférence de presse durant laquelle il exposera son projet pour l’équipe. Le directeur technique de la JFA, Masahiro Shimoda se réjouit de ce choix : « C’est un manager sérieux et exigeant. Nous pensons que les joueurs japonais seront encore plus réceptifs à son style que les joueurs africains. Lorsqu’il s’agit de gagner, il ne passe jamais par quatre chemins. »
Les espoirs qu’il suscite sont grands. Javier Aguirre, l’ancien entraineur d’origine mexicaine avait été licencié le 4 février suite à son apparition dans une affaire de matches truqués en Espagne. Mais au delà de ça, les piètres résultats du Japon lors de la Coupe du monde 2014 (2 défaites et un match nul) ont poussé la JFA vers l’entraineur bosniaque. La fédération a ainsi souhaité aller au plus vite pour lui laisser le temps de préparer les premiers matches de qualification pour la Coupe du monde 2018 en juin.
D’ici là, les rencontres amicales des 27 et 31 mars contre la Tunisie et l’Ouzbékistan lui permettront de trouver ses marques. « Il connaît déjà les joueurs japonais qui évoluent en Europe. S’il corrige les faiblesses et exploite les qualités de l’équipe, à savoir l’engagement des joueurs et le jeu collectif, nous serons en mesure de briller dans le football international. »