Une équipe de chercheurs affirme que du césium radioactif libéré par la centrale nucléaire endommagée Fukushima Dai-ichi a sans doute contaminé le sol sur l’île de Hokkaido et dans des régions de l’ouest de l’Archipel à plus de 500 km de la centrale.
Une équipe internationale, comprenant des chercheurs de l’université de Nagoya, a procédé à des simulations de la propagation des matières radioactives. Ils ont combiné des schémas atmosphériques mondiaux avec des mesures japonaises de la radioactivité, effectuées pendant un mois à partir du 20 mars, soit 8 jours après l’explosion d’hydrogène dans les bâtiments de la centrale de Fukushima.
Selon les chercheurs, les résultats font penser qu’une certaine quantité de césium 137 s’est propagée jusqu’à l’île septentrionale du Hokkaido et les régions du Chugoku et du Shikoku dans l’ouest de l’Archipel.
Les spécialistes précisent que les matières radioactives ont pu s’accumuler dans le sol à cause des pluies, mais ils ajoutent que la pollution n’est pas suffisante pour nécessiter une décontamination.
Tetsuzo Yasunari, un professeur de l’université de Nagoya, signale que les simulations suggèrent que le césium s’est dispersé sur de vastes régions. Il réclame une analyse des sols à l’échelle nationale et met en garde contre des points névralgiques où les niveaux de radiation pourraient être élevés.