Dans la revue de presse de ce mardi 02 mars, nous aborderons : l’incendie de Tochigi maîtrisé après 9 jours de combat, les américains soupçonnés d’avoir aidé Ghosn à s’enfuir sont arrêtés au Japon et des hôpitaux refusent les patients COVID-19 souffrant d’un handicap mental.
L’incendie de Tochigi maîtrisé après 9 jours
L’incendie dans le département de Tochigi, que les pompiers ont combattu depuis les airs et au sol pendant neuf jours, a finalement été maîtrisé. Quelques 106 hectares ont été brûlés. D’abord dans une forêt de montagne près du Mont Ryogaisan puis en se rapprochant des des zones habitées de la ville d’Ashikaga. Le gouvernement a levé l’avis d’évacuation pour 305 foyers se trouvant sur la trajectoire de l’incendie. Le gouvernement de la ville d’Ashikaga a confirmé en fin d’après-midi du 1er mars que l’incendie ne se propagerait probablement pas plus loin car il a été jugé maîtrisé. Les pompiers au sol continueront à éteindre les flammes restantes pour le contenir complètement.
Les Américains soupçonnés d’avoir aidé Ghosn à s’enfuir sont arrêtés au Japon
Michael Taylor, 60 ans, et son fils Peter Taylor, 28 ans, sont accusés d’avoir aidé l’ancien dirigeant de Nissan. Rappelons que Carlos Ghosn a fui le Japon en 2019 alors qu’il était en liberté sous caution. L’homme d’affaires devait être jugé pour détournement de fonds et sous-estimation de sa rémunération, en milliards de yens, dans des rapports financiers sur plusieurs années. Les Taylor se sont battus contre leur extradition, mais leur appel a été rejeté par la Cour suprême américaine en février. Les deux suspects ont été placés en détention au Japon. Les procureurs japonais ont également obtenu un mandat d’arrêt contre George Zayek, 61 ans, un citoyen américain né au Liban, qui est soupçonné d’avoir collaboré avec les Taylor pour l’évasion de Ghosn.
Des hôpitaux refusent les patients COVID-19 souffrant d’un handicap mental
L’Association des hôpitaux psychiatriques du Japon basée dans le quartier Minato de Tôkyô, a envoyé des questionnaires à 1 192 hôpitaux membres et a reçu les réponses de 524 d’entre eux. L’enquête a révélé que 1 012 patients hospitalisés dans des hôpitaux psychiatriques ont été testés positifs pour le coronavirus entre mars 2020 et janvier 2021. Ils ont dû être transférés vers d’autres établissements médicaux, mais 631 de ces patients (soit 62,4 %) « n’ont pas pu être transférés« , tandis que 381 patients (soit 37,6 %) « ont été relogés », selon l’enquête. Certains de ces patients sont morts du COVID-19 et les experts craignent qu’un plus grand nombre d’entre eux ne se retrouvent avec un traitement insuffisant.