Dans la revue de presse du vendredi 4 mars, nous aborderons : l’Indo-Pacifique sous surveillance, les livraisons pour l’Ukraine et le gouvernement poursuivi en justice.
Attention sur l’Indo-Pacifique
Les dirigeants du Japon, des États-Unis, de l’Australie et de l’Inde ont convenu, lors de leur réunion virtuelle, qu’ils s’opposent à tout recours unilatéral à la force pour modifier le statu quo dans leur région. L’invasion de l’Ukraine par la Russie suscite de nouvelles inquiétudes quant à l’affirmation de la Chine dans l’Indo-Pacifique, et notamment vis à vis de Taïwan. Les quatre pays ont également convenu de lancer un nouveau mécanisme d’aide humanitaire et de secours en cas de catastrophe qui « fournira un canal de communication », alors qu’ils traitent et répondent chacun à la crise en Ukraine.
Des livraisons pour l’Ukraine
Le Japon prévoit de fournir des gilets pare-balles et d’autres équipements de secours à l’Ukraine, a déclaré vendredi le secrétaire général du Cabinet, Hirokazu Matsuno. Ils seront livrées par les Forces d’autodéfense et par d’autres canaux. Tôkyô prévoit également d’envoyer des vêtements d’hiver, des casques, des tentes, des produits alimentaires et des générateurs d’électricité. Cette livraison de matériel non létal intervient à la demande de l’Ukraine et s’inscrit dans les limites de la Constitution pacifiste du Japon, a remarqué Matsuno.
Le gouvernement poursuivi
Les proches d’une Sri-lankaise décédée en mars dernier, dans un centre de détention pour migrants du centre du Japon, ont décidé de poursuivre le gouvernement. Ils réclament environ un million d’euros de dommages et intérêts. Sa sœur cadette et deux autres proches ont déposé plainte auprès du tribunal de Nagoya. Ils insistent sur le fait que la victime est décédée parce que l’établissement l’a maintenue en détention et ne lui a pas fourni les soins médicaux nécessaires, malgré l’aggravation de son état.