Dans la revue de presse du vendredi 6 décembre, nous aborderons : les inquiétudes de l’ancien Premier ministre, les policiers sous couverture, ainsi que le stratagème employé par des escrocs.
Inquiétude de Kishida
L’ancien Premier ministre Fumio Kishida a exprimé son inquiétude face à l’instabilité politique en Corée du Sud, après la décision controversée du président Yoon Suk Yeol d’imposer puis de lever la loi martiale. Kishida a souligné l’importance de la stabilité sud-coréenne pour les relations bilatérales, qui se sont renforcées sous son mandat grâce à une coopération accrue, notamment sur le partage d’informations sur les missiles nord-coréens et des sommets tripartites avec les États-Unis. Cependant, Yoon fait face à des critiques pour avoir ignoré les revendications coréennes sur la colonisation japonaise. Kishida a insisté sur la nécessité d’une collaboration face aux défis mondiaux.
Infiltration des réseaux
Le gouvernement envisage de permettre aux enquêteurs d’utiliser de fausses cartes d’identité pour infiltrer les groupes criminels recrutant des complices sur les réseaux sociaux pour des emplois illégaux, appelés yami baito. Ces activités sont liées à une série de cambriolages coordonnés dans tout le pays. Actuellement, la loi interdit l’utilisation de fausses identités par les enquêteurs, sauf pour des affaires liées à la drogue ou aux armes. Cependant, les lignes directrices pourraient évoluer pour élargir cette pratique. Cette mesure vise à protéger les citoyens et à lutter contre ces crimes organisés, inspirée des méthodes employées dans d’autres pays occidentaux.
Système organisé
Une femme de 20 ans a été victime d’un stratagème dans un club d’hôtes à Ôsaka après avoir suivi un homme qu’elle pensait être son petit ami, rencontré sur une application de rencontres. Une fois au club, elle a été contrainte de boire et s’est retrouvée avec une dette de plus d’un million de yens (environ 6 270 euros). Une enquête a révélé un système organisé visant des femmes vulnérables, avec des manuels détaillant des techniques pour les manipuler et les inciter à contracter des prêts. Plusieurs suspects, dont le « petit ami », ont été arrêtés. La police et les autorités travaillent sur des réglementations plus strictes pour lutter contre ces pratiques malveillantes.