Dans la revue de presse du mardi 2 juillet, nous aborderons : l’intelligence artificielle et la défense, l’éducation au don du sang, et une condamnation à mort.
Utilisation de l’IA
Le ministère de la Défense a présenté sa première politique sur l’utilisation de l’intelligence artificielle pour répondre à la pénurie de main-d’œuvre et rivaliser avec la Chine et les États-Unis dans les applications militaires. Le ministre de la Défense, Minoru Kihara, a souligné l’importance de l’IA pour surmonter les défis liés au déclin et au vieillissement de la population. L’IA sera utilisée dans sept domaines prioritaires, notamment la détection de cibles, la collecte de renseignements et les systèmes militaires sans pilote. Kihara insiste sur le rôle de soutien de l’IA dans la prise de décision humaine et la réduction des risques associés.
Éduquer les jeunes
Le ministère de la Santé prévoit d’introduire l’éducation au don du sang dans les collèges dès l’année fiscale 2025 pour sensibiliser les jeunes à cette pratique face à une population en déclin. Bien que le don de sang soit réservé aux personnes de 16 ans et plus, l’objectif est de préparer les futurs donneurs dès le collège. La majorité des donneurs actuels ayant entre 40 et 69 ans, il est crucial de constituer un vivier de jeunes donneurs. En 2022, les donneurs de 16 à 39 ans représentaient seulement 5,3% des donneurs, le ministère visant à atteindre 6,7% d’ici 2025.
Condamné à mort
Shoichi Sato, un homme de 39 ans a été condamné à mort pour le meurtre d’une femme et de son fils lors du vol à leur domicile dans le département d’Oita en 2020. Lors du procès, les procureurs ont présenté des preuves, dont de l’ADN de la victime trouvé dans le coffre de la voiture de Sato. Le juge Yasutaka Karashima a déclaré qu’il n’y avait « aucune explication raisonnable » autre que la culpabilité de Sato. La défense a maintenu son innocence et prévoit de faire appel. Sato a été arrêté un an et huit mois après le double meurtre.