Dans la revue de presse du lundi 30 octobre, nous aborderons : l’achat de produits de la mer du Japon par les États-Unis, le boom de jeunes étrangers à Nagasu, ainsi que les mesures prises à Shibuya pour Halloween.
Solidarité économique
Suite au déversement des eaux radioactives de Fukushima, l’interdiction chinoise sur les produits de la mer du Japon pèse lourd sur l’Archipel. La Chine, qui était autrefois le principal importateur de ces produits, se justifie en évoquant les possibles dangers liés à la sécurité alimentaire. Pour pallier ce fardeau économique, les États-Unis ont acheté pour la première fois des produits de la mer japonaise dans le but d’approvisionner leurs forces armées. Rahm Emanuel, l’ambassadeur américain au Japon, a dévoilé cette initiative lors d’une interview ce lundi. Selon lui, Washington a également un part importante à jouer afin de minimiser les dégâts de cette interdiction. Ainsi, un accord à long terme est prévu entre les forces armées américaines et les industries japonaises.
Des préoccupations grandissantes
La ville de Nagasu, nichée dans le sud-ouest du Japon, est confrontée à un défi majeur : au-delà de sa population vieillissante, le taux d’étrangers a augmenté de vingt fois durant les vingt dernières années. Cette situation atypique, marquée par la cohabitation entre des jeunes étrangers et des Japonais de plus de 65 ans, suscite quelques complications liées à la vie commune. Selon Susumu Matsushita, âgé de 84 ans et membre de l’association communautaire locale, l’atmosphère conviviale s’est vite dégradée en raison de la multiplication du nombre d’étrangers. Les problèmes pointés du doigt incluent notamment le bruit et le manque de propreté. Par ailleurs, la volonté de ces étrangers à apprendre le japonais semble décliner à mesure que leur nombre augmente, ce qui réduit leur intégration dans le tissu local.
Mesures sécuritaires
Cette année, le quartier animé de Shibuya s’efforce de limiter les festivités d’Halloween, en interdisant la consommation d’alcool et les rassemblements dans les rues. Cette décision intervient en raison de préoccupations liées à la sécurité, en particulier après l’incident mortel survenu à Séoul l’année dernière. Ken Hasebe, le maire de Shibuya, a déclaré « Nous voulons simplement souligner, dans l’intérêt de notre ville et du bien-être général, que boire de l’alcool dans les rues peut engendrer des problèmes et devrait être évité ». En effet, la fameuse intersection de Shibuya est devenue une destination très prisée, et est grandement susceptible de créer des mouvements de foule dangereux.