Dans la revue de presse de ce jeudi 10 septembre, nous aborderons : la levée de la demande à certains établissements de fermer à 22h dans la capitale, la nouvelle opposition au parti à la tête du pays, et enfin une recherche mettant en avant la fragilité psychologique des familles japonaises.
Interdictions levées dans la capitale
Après une décroissance significative du taux de nouvelles infections au covid-19 dans la capitale, le gouvernement métropolitain de Tôkyô a décidé d’abaisser son alerte au niveau 2. Les experts ont estimé, lors d’une réunion au sujet de la crise sanitaire, que le décompte quotidien de nouveaux cas était encourageant. Les autorités ont décidé le même jour de lever la demande, mardi prochain, aux établissements servant de l’alcool et aux karaoke de fermer à 22h. Le gouvernement maintient cependant l’alerte au niveau 4 concernant les nouvelles infections, ce qui signifie que le virus continue de circuler activement. Tôkyô a enregistré aujourd’hui 276 nouveaux cas positifs au coronavirus, cela faisait depuis le 3 septembre que le rapport journalier n’avait pas dépassé les 200 personnes.
L’opposition se forme
Deux des plus grands groupes d’opposition au pouvoir ont fusionné de manière à défier le Parti Libéral Démocrate (PLD) lors des prochaines élections. Yukio Edano, à la tête du Parti Démocratique Constitutionnel (PDC), parti de centre gauche socio-libéral, prendra la tête de cette alliance qui devrait porter le même nom que le PDC. Le nouveau parti devrait compter 149 législateurs. Edano a déclaré « si le PLD essaie de dissoudre la Chambre basse pour tenir leurs élections et échapper au débat avec nous à la Diète, nous serons prêts à les affronter et à fournir une alternative au peuple. »
Dépression dans les familles japonaises
Une étude du Centre national pour le développement et la santé infantile a publié dans la revue britannique Scientific Reports qu’au Japon, tous les ans, près de 30 000 ménages avec des enfants de moins d’un an seraient plus exposés à la dépression ou d’autres problèmes de santé mentale. Les experts se disent préoccupés par l’aggravation de la situation et les conditions de garde d’enfant. Dans la plupart des familles où les risques sont particulièrement élevés, les pères travailleraient 55h ou plus par semaine et les mères manqueraient particulièrement de sommeil.