Dans la revue de presse du mercredi 19 avril, nous aborderons : les nouveaux éléments sur le suspect de l’attaque contre Fumio Kishida, l’évacuation des ressortissants japonais au Soudan ainsi que la solidarité du Japon envers une femme Ougandaise.
La plainte du suspect
Suite à la bombe lancée pendant le discours du Premier ministre Fumio Kishida dans la ville portuaire de Wakayama, la polémique fait rage. Selon les investigations, le suspect aurait porté plainte contre le gouvernement en juin 2022. Entre autres, il juge injuste de ne pas pouvoir se présenter aux élections du fait d’avoir moins de 30 ans, et n’est pas non plus en capacité de fournir 20 000 euros, comme exigé. Des injonctions qu’il juge contraire à la Constitution, et laisse entrevoir une rancoeur bien ancrée à l’égard du gouvernement japonais et de son fonctionnement. Les enquêteurs parviennent petit à petit à dresser le portrait de Ryuji Kimura à partir des indices récoltés, tandis que les investigations se poursuivent.
Evacuation au Soudan
Les violents affrontements au Soudan poussent le gouvernement japonais à évacuer ses citoyens. Face à la situation d’urgence, des sources gouvernementales suggèrent que le Ministre de la Défense envisage le déploiement de moyens conséquents, notamment l’utilisation de d’avions des forces d’autodéfense, afin de procéder à l’évacuation de manière la plus efficace possible. Au total, 60 ressortissants japonais se trouvaient au Soudan, et tous sont sains et saufs.
Solidarité du Japon
C’est un véritable ascenseur émotionnel pour l’Ougandaise persécutée dans son pays natal en raison de son homosexualité. En effet, sa demande pour obtenir le statut de réfugié a été déclinée par l’administration japonaise, avant de la relancer malgré tout peu de temps après. Le département d’Ôsaka a ordonné au gouvernement japonais de lui octroyer le statut, ce qui a finalement porté ses fruits. Un soulagement pour la jeune femme, qui peut désormais vivre librement sur l’Archipel.