Dans la revue de presse du vendredi 22 septembre, nous aborderons : la mesure pour les investissements, la demande de Denny Tamaki, ainsi que le rachat de Ghibli.
Zones économiques spéciales
Le Premier ministre Fumio Kishida a annoncé son intention de créer des zones économiques spéciales pour encourager les investissements étrangers au Japon. S’adressant à l’Economic Club de New York, Kishida a invité les investisseurs à considérer les atouts économiques du Japon et a souligné la croissance des actifs sous gestion dans le pays, atteignant 800 000 milliards de yens. Il prévoit de réviser les lois pour assouplir les réglementations sur les investissements étrangers et faciliter l’entrée sur le marché japonais. Cette initiative vise à contrer les effets négatifs de la baisse de la natalité et du vieillissement de la population au Japon, qui entraînent notamment un ralentissement de la troisième économie mondiale.
Bases à Okinawa
Le gouverneur d’Okinawa, Denny Tamaki, s’efforce de faciliter la visite d’experts en droits de l’Homme des Nations Unies dans son département afin d’étudier les conséquences de la présence de bases militaires américaines. Il avait déjà essayé d’obtenir un soutien pour suspendre la construction en cours d’un aérodrome militaire américain lors de sa visite au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU à Genève, mais son temps de parole était limité. Le gouverneur a défendu sa position en soulignant l’opposition des résidents à la relocalisation de la base aérienne en 2019, mais la Cour suprême japonaise a récemment rejeté son appel contre l’ordonnance du gouvernement central concernant les travaux.
Rachat de Ghibli
Le célèbre studio d’animation Ghibli, fondé par Hayao Miyazaki en 1985 et connu pour des films comme Le Voyage de Chihiro et Mon Voisin Totoro, a annoncé son acquisition par la chaîne de télévision privée Nippon TV. La raison avancée est l’âge de Miyazaki, 82 ans. La question de la succession se posait depuis un certain temps, avec le fils de Hayao, Gorô, qui faisait office de successeur possible, mais qui a rejeté l’idée. Nippon TV obtient 42,3% des parts du studio, qui devient une filiale mais conserve une autonomie. Miyazaki est nommé président honoraire, tandis qu’un cadre de Nippon TV dirige le studio.