Dans la revue de presse de ce lundi 3 août, nous aborderons : les Jeux paralympiques de Tokyo 2020 qui ne subiront pas de grands changements, le manque de cimetières pour la population musulmane, et enfin un musée lituanien sauvé par des Japonais.
Pas de changements majeurs pour les Jeux Paralympiques de Tokyo 2020
Le programme paralympique de Tokyo 2020 reste essentiellement inchangé pour l’événement reporté à l’année prochaine. Les organisateurs des Jeux ont fait une annonce similaire il y a plusieurs semaines pour les Jeux olympiques reportés. Les Jeux paralympiques débuteront le 24 août 2021 et se termineront le 5 septembre. Les Jeux olympiques ouvriront le 23 juillet. Pour organiser cet événement au milieu d’une pandémie, des quarantaines, des limitations de fans et des réductions massives de personnel pourraient être organisées.
Peu de lieux de sépulture pour les musulmans
les cimetières offrant des enterrements conformément au Coran sont rares au Japon. Et cela malgré l’augmentation de résidents pratiquant l’Islam. Alors que le Japon abrite environ 200 000 musulmans, il n’y a actuellement que sept lieux d’inhumation islamique. Selon le Japan Islamic Trust, le Japon n’a aucun site de sépulture pour les musulmans dans le nord-est de la région de Tōhoku ou à l’ouest de la région de Chūgoku. Les projets de création de cimetières rencontre de fortes opposition de la part des résidents.
Des japonais sauvent un musée lituanien
Un musée à Vilnius, en Lituanie, dédié à un diplomate japonais a été sauvé économiquement par des habitants du Japon. Chiune Sugihara a aidé des milliers de Juifs à fuir l’Europe au cours des premières années de la Seconde Guerre mondiale. À cause du coronavirus, les visiteurs aux largement diminués, tout comme les revenus du musée. Cependant, des habitants du département de Gifu, où Sugihara est né, ont décidé d’aider. Ils ont ainsi collecté 30 000 euros pour aider le musée à survivre à la pandémie. « Nous prévoyons de collecter 40 000 euros supplémentaires à l’automne », a déclaré l’ambassadeur japonais Shiro Yamasaki.