Le deuxième groupe de télécommunications japonais, KDDI, a annoncé lundi un profit net inchangé sur un an de 71,9 milliards de yens (626 millions d’euros) au premier trimestre 2011-2012, sur des revenus étals, une stabilité qui devrait se poursuivre toute l’année.
Malgré la férocité de la concurrence et la baisse tendancielle des recettes issues des communications vocales, KDDI parvient à sécuriser des sources récurrentes de revenus grâce aux offres forfaitaires d’échange de données, à la fidélité des abonnés et aux ventes de contenus.
KDDI a tenté ces derniers mois de rattraper son retard sur ses rivaux en lançant des terminaux plus en vogue et des offres attractives, NTT Docomo et Softbank enchaînant les offensives commerciales accompagnées de populaires modèles de téléphones.
Au premier trimestre, le groupe est parvenu à dégager de notables profits en dépit d’importantes dépenses imprévues dues aux dégâts provoqués sur une partie de son réseau dans la région du nord-est dévastée par le séisme et le tsunami du 11 mars.
Au cours des mois d’avril à juin derniers, KDDI a totalisé un chiffre d’affaires de 864,96 milliards de yens (7,5 milliards d’euros), soit un déclin de 0,1% comparé à celui de la même période un an auparavant.
Son profit d’exploitation a dans le même temps progressé de 8,4% à 140,1 milliards de yens (1,2 milliard d’euros).
Les recettes issues des seuls services mobiles, principale activité, ont pour leur part abandonné 0,2% sur un an à 662,1 milliards de yens (5,76 milliards d’euros), et le bénéfice d’exploitation a simultanément cédé 8,7% à 121,7 milliards, à cause notamment de frais supérieurs liés aux ventes de mobiles.
L’activité fixe est quant à elle désormais profitable, ce qui explique les bonnes performances globales du groupe.
Pour l’ensemble de l’exercice en cours, qui sera clos le 31 mars 2012, KDDI a conservé ses estimations antérieures.
Il table toujours sur un bénéfice net léger repli de 2,0% sur un an à 250 milliards de yens, pour un chiffre d’affaires annuel qui devrait à peu près stagner à 3460 milliards de yens (+0,7% sur un an).
