Dans la revue de presse du lundi 6 mars, nous aborderons : la prochaine visite de Kishida en Inde, la fin de la querelle sur le travail forcé ainsi qu’un projet de loi pour le mariage homosexuel.
Visite en Inde pour Kishida
Le Premier ministre Fumio Kishida prévoit de se rendre pour trois jours, à partir du 19 mars, en Inde pour s’entretenir avec son homologue Narendra Modi. Le président du G7 et celui du G20 devraient discuter des problèmes découlant de l’invasion russe en Ukraine, alors que l’Inde continue de maintenir ses relations avec Moscou. Cela pourrait également servir à montrer que les relations entre les deux pays sont toujours solides. En effet, les médias indiens avaient noté que l’absence de Yoshimasa Hayashi à une réunion des hauts diplomates du G20, au début du mois, pouvait jeter une ombre sur les relations entre Tôkyô et New Delhi.
Fin de la querelle
Les responsables sud-coréens ont dévoilé leur plan pour régler un problème de longue date avec le Japon, celui du travail forcé pendant la guerre. Le ministre des Affaires étrangères, Park Jin, a ainsi annoncé que les victimes seront dédommagées par une fondation, affiliée au gouvernement et financée par le secteur privé, et non directement par les entreprises japonaises. Si le Japon a salué cette décision à travers son ministre des Affaires étrangères Yoshimasa Hayashi, certaines victimes ont protesté pour obtenir des excuses et une compensation de la part des entreprises japonaises, comme indiqué dans un jugement rendu en 2018.
Projet de loi pour le mariage homosexuel
Le principal parti d’opposition, le Parti Démocrate Constitutionnel, a soumis au Parlement un projet de loi visant à reconnaître légalement le mariage homosexuel. Si l’objectif n’est pas une légalisation au prochain vote, ce projet de loi doit, au moins, stimuler le débat sur la question. Le contenu du projet est une modification du Code civil actuel qui indique que le mariage est une union entre partenaires de sexes différents. Pour la secrétaire générale du parti, Chinami Nishimura, « il est discriminatoire que le mariage homosexuel ne soit pas autorisé ».