La chef de file du Parti démocrate japonais Renhô a déclaré ce jeudi 27 juillet qu’elle allait se retirer en tant que leader du plus grand parti d’opposition au Japon.
Elle est présumée démissionner pour prendre la responsabilité de la défaite écrasante qu’a subi le parti aux dernières élections de l’Assemblée métropolitaine de Tôkyô. Renhô était devenue la première femme chef de file du parti après avoir gagné aux élections en septembre dernier. Sa mère est Japonaise et son père Taïwanais, et elle a obtenu la citoyenneté japonaise étant adolescente. Elle a admis en octobre dernier qu’elle possédait encore la nationalité taïwanaise, mais a dit que cela était dû à un malentendu.
Sa renommée auprès du public avait été vue comme une chance de redorer le parti qui souffrait d’une mauvaise image depuis sa défaite à l’élection de la chambre basse en 2012. Cependant, le parti ne reçoit toujours pas beaucoup de soutien, malgré la baisse de popularité du Premier ministre Shinzô Abe, qu’il n’a pas réussi à mettre à profit. Renhô a annoncé ce mardi son intention de se présenter à la Chambre des Représentants à la prochaine élection, mais a ensuite annoncé jeudi qu’elle y « réfléchirait à nouveau ». Concernant sa démission, elle déclare : « Je pense que la meilleure chose à faire pour moi est de me retirer et de laisser place à une nouvelle direction. Durant l’élection de l’Assemblée métropolitaine de Tôkyô, j’ai remarqué ce qu’il me manquait… Ma capacité de leadership a été insuffisante. »