La ministre de la Défense Tomomi Inada a suggéré ce mardi 27 juin que les Forces japonaises d’autodéfense soutenaient un candidat du Parti libéral-démocrate se présentant à l’élection de l’assemblée métropolitaine ce dimanche à Tôkyô.
Cette évocation a provoqué de vives critiques de législateurs de l’opposition pour utilisation politique de la défense de la nation. La SDF, Self-Defense Forces, a pourtant une politique stricte de neutralité. Des paroles incompatibles avec l’élection d’une loi qui interdit aux agents publics de demander leurs votes en utilisant leur position. L’erreur d’Inada est si importante que Shinzô Abe pourrait la révoquer du Cabinet. Les critiques contre Inada arrivent à une mauvaise période pour le Parti libéral-démocrate, auquel elle appartient.
Le plus gros parti à l’assemblée de Tôkyô craint en effet de perdre aux élections de dimanche face à un nouveau groupe dirigé par Yuriko Koike. Durant son discours, Inada a demandé aux votants de soutenir le candidat du LPD, en affirmant que la requête venait « de la ministre de la Défense, de la SDF, du Ministère de la Défense et du LPD ». Plus tard, elle s’excuse, et ajoute : « Je n’ai absolument aucune intention d’utiliser mon statut pour les activités électorales. J’effectuerai mon devoir de ministre de la Défense avec une vigilance plus accrue afin de protéger notre territoire sur la mer et dans les airs, dans l’environnement de sécurité sévère qui entoure notre pays. »