D’après le gouvernement japonais, la Chine aurait fait pression pour faire annuler le discours de paix d’un jeune étudiant concernant l’abolition des armes nucléaires. Le but serait d’éviter de réanimer le débat.
Chaque année se tient la Conférence mondiale pour le désarmement à Genève. Cette année, un étudiant en passe de devenir ambassadeur avait le désir de donner un discours de paix concernant le désarmement nucléaire. La Chine s’y est fermement opposée, en prétextant que seuls les fonctionnaires du gouvernement peuvent effectuer des discours. Pourtant, durant les trois années précédentes, le Conférence a accueilli des étudiants en son sein. Le Japon a toutefois, rapidement renoncé à effectuer ce discours, sans doute pour éviter un incident diplomatique.
Par le passé, Pékin avait déjà exprimé son inquiétude sur la mise en lumière des bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki, ayant peur d’une victimisation du Japon. Pourtant, Nobuto Hirano, co-représentant de 70 ans d’un groupe qui parraine les ambassadeurs étudiants, émet des doutes sur la justification donnée par le gouvernement japonais, soupçonnant plutôt le Japon de ne pas vouloir parler de son refus de signer le traité interdisant les armes nucléaires.