De tous les divorces au Japon, 90% se font à l’amiable. C’est une procédure simple et gratuite qui aboutit immédiatement en soumettant à la mairie locale un avis de divorce rempli par les deux conjoints. Le problème : les administrations vérifient rarement si les deux signatures proviennent bien des deux personnes concernées ou si elles ont été faites en bonne et due forme.
Ainsi, l’un des époux peut remplir le papier comme il le souhaite, y compris en s’octroyant entièrement la garde des enfants, signer l’avis lui-même et le rendre directement. Les étrangers, étant peu à connaitre le système de divorce japonais, se retrouvent souvent piégés.
Après avoir reçu de nombreuses plaintes de ressortissants étrangers lésés, l’association Web Rikon Alert a décidé de rédiger un dépliant en plusieurs langues (japonais, anglais, chinois, coréen, tagalog, thaï, vietnamien, indonésien, russe, espagnol et portugais), expliquant le fonctionnement du divorce au Japon. Du fait de la barrière de la langue, il est également rappelé de ne signer aucun document sans être sûr de sa signification, quitte à le faire vérifier par une tierce personne, neutre.