En collaboration avec le gouvernement, Tokyo Gas, Osaka Gas et Mitsui & Co. souhaitent rejoindre un projet de gaz naturel liquéfié (GNL) près de Manille.
L’entreprise soutenue par l’État Philippine National Oil sélectionnera la proposition gagnante pour le projet cette année. Si les Japonais gagnent, l’investissement total s’élèverait à environ 200 milliards de yens (près de 1,79 milliards de dollars). Les gisements de gaz devraient en effet se tarir au milieu des années 2020 aux Philippines, il est donc urgent de construire des bases d’importation de GNL. L’objectif des entreprises japonaises va cependant plus loin ; il s’agit de remporter tous les projets concernant les énergies à l’étranger. Tokyo Gas, de même que ses concurrents, a déjà une expérience vis-à-vis de l’achat de ressources et de la construction et de l’exploitation de bases d’importation et d’installations productrices d’énergie.
Le gouvernement soutiendra les exportations par le biais de la Japan Bank for International Cooperation. Il souhaite vendre l’expertise de l’infrastructure GNL japonaise aux pays memrbes de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est, ainsi que d’autres pays où une forte demande est prévue. Le GNL est plus cher que le charbon, mais n’émet que la moitié de dioxyde de carbone quand il est brûlé. Alors qu’un développement économique dirige la demande d’énergie dans l’Asie du Sud, « le GNL sera une option en tant que source combustible, alors que la prise de conscience de la réduction du carbone grandit », explique un représentant du Ministère de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie au Japon.