Le Japon est un pays qui regroupe un très grand nombre d’îles. Il en compte entre 3000 et 6400 selon les spécialistes. Mais seules 44 % de ces îles ont une superficie supérieure à 100 m², une île sur soixante-dix est habitée.
Ces îles sont sources de nombreux conflits quant à la propriété du Japon sur certaines. Au Nord, le gouvernement japonais essai de récupérer quatre îles à la Russie. En effet, celles-ci étaient déjà au cœur d’une polémique au XIXème siècle. Le Japon considérait alors les îles Kouriles comme un prolongement d’Hokkaido. En 1951, le Japon a signé le Traité de San Francisco, qui lui demandait de céder cet archipel à la Russie.
A présent, le gouvernement nippon souhaite reprendre possession des quatre îles les plus proches du Japon, prétextant que celles-ci ne font pas partie des Kouriles mais de Hokkaido. Il estime que le traité n’était pas clair au sujet de la dénomination « d’Archipel », de plus, la Russie (URSS à l’époque) avait refusé de signer le Traité de San Francisco…
Par ailleurs on retrouve, la même polémique avec la Corée du Sud, au sujet des rochers Liancourt. Ce groupe d’îlots se situe entre les deux pays,et a été annexé en 1905 par le Japon. Encore une fois, le Traité de San Francisco est litigieux puisque les rochers Liancourt n’y sont pas mentionnés mais la liste est censée être non-exhaustive à cause du grand nombre d’îles dans cette région. Même si en 1946, les directives envoyées au Japon stipulaient que ces rochers ne faisaient plus partie du territoire, le pays tient tout de même à les récupérer.
Le Japon est aussi en conflit avec la Chine et Taïwan avec les îles Senkaku, situées dans la mer de Chine Orientale, entre Okinawa et Taïwan pour une superficie totale de 7 m². Le Traité de San Francisco a, cette fois-ci, rendu ces minuscules îlots au Japon cependant Taïwan et la Chine les revendiquent. Les Senkaku font l’objet d’une grande convoitise, car elles se trouvent dans une région riche en hydrocarbure. La Chine vient même de porter plainte contre le Japon, car celui-ci a récemment annoncé son désir de nommer 39 îles japonaises, avant le moi d’avril, dont 4 font partie des Senkaku. Déjà, la Chine refusait la dénomination japonaise de l’île Okinotori, située très au Sud du Japon. Toutes ces revendications permet principalement au Japon de maintenir une Zone Économique Exclusive autour d’une région riche en ressource naturelle.