L’agence nationale de la police (ANP) japonaise a annoncé ce jeudi que le nombre de yakuzas répertoriés au Japon a largement chuté l’année dernière, pour la 12e année consécutive. Ils ne seraient plus que 39 100 à travers le Japon, soit, moitié moins qu’il y a 25 ans.
C’est la première fois que ce nombre passe sous la barre des 40 000, avec une baisse de 7 800 membres par rapport à l’année précédente. On dénombre également 5 900 personnes, ne faisant pas partie directement des yakuzas mais étant affiliées à leurs activités, de moins depuis 2015.
La raison de ces diminutions semble relever des législations toujours plus répressives contre le crime organisé ; qui complique le développement des réseaux et leurs activités. Toutefois, l’ANP a également fait remarquer que sur les 9 195 personnes ayant officiellement quitté leur gang entre 2011 et 2015, 2 660 ont été impliquées dans des activités criminelles dans les deux ans qui ont suivi leur retraite. Le problème viendrait principalement d’une réinsertion dans la vie sociale et professionnelle particulièrement compliquée pour ces personnes, rejetées par la société.