En prévision des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2020, Tôkyô a décidé d’avancer les préparatifs concernant le plan d’évacuation, après avoir pris en compte un rapport annonçant la forte probabilité d’un séisme de grande ampleur d’ici les 30 prochaines années.
Ce rapport a été publié la semaine dernière par le Conseil Principal de Gestion des Catastrophes. En janvier 2012, l’Université de Tôkyô avait déjà annoncé qu’il y avait un risque de séisme de grande envergure de 70% d’ici 2016, et de 98% sur les 30 prochaines années. Avec plus de 10 millions de personnes prévues pour les JO, le gouvernement a préféré élaborer un plan d’évacuation pour chacune des infrastructures sportives et la construction de digues anti-tsunami. En effet, le village olympique ainsi que d’autres infrastructures seront installées autour de la baie de Tôkyô et si un tsunami devait survenir du côté de la baie de la capitale, sa hauteur a été anticipée à environ 2 mètres.
Jusqu’à présent, le gouvernement local était persuadé que les mesures prises avant la sortie de ce rapport auraient été suffisantes. Cependant une remise en question des moyens nécessaire à un plan d’évacuation a finalement été discutée. Des mesures supplémentaires seront donc prises, telles que le renforcement des digues pour prévenir d’éventuelles secousses sismiques, l’ajout d’équipements étanches pour les vannes, l’augmentation la hauteur du site du village olympique et les futurs visiteurs étrangers seront informés et avertis grâce à l’utilisation de pictogrammes.
Enfin, des fonds seront également consacrés au renforcement des infrastructures des écoles privées, moins résistantes face au risque de séisme que celles des écoles publiques.
Claire Bouyssou – source : The Japan Times
Ces chiffres me laissent rêveur! Le comité olympique les a t-il consulté avant de choisir Tokyo pour les JO?
Les mesures envisagées en cas de séisme sont-elles réalistes ? Il y avait de telles mesures en cas de tremblements de terre ou de tsunami. On a vu ce que cela a donné.
Vaut mieux prévenir que guérir. Il faut surtout vérifier si les constructions de la région respectent bien les normes antisismiques.