Le ministère japonais de la Santé a décidé d’abaisser le plafond du taux de radiation admis dans l’alimentation à partir du mois d’avril prochain pour le faire passer à un millisievert par an au lieu des 5 millisieverts actuels.
Après la catastrophe nucléaire survenue à Fukushima Dai-ichi en mars dernier, le ministère avait établi à 5 millisieverts annuels le plafond provisoire de sureté quant à la radioactivité des aliments.
Cela équivaut à 500 becquerels de césium radioactif par kilogramme de viande, poissons, légumes et céréales telles que le riz.
Ces limites provisoires étaient basées sur les niveaux réputés pour ne pas provoquer de troubles de la santé même en cas de consommation prolongée pendant un an de ces aliments contenant des traces radioactives.
Mais le ministère a décidé d’abaisser ces limites de façon à être en phase avec les normes internationales, alors que les substances radioactives détectées dans les aliments sont désormais en baisse.