Plus de 4 millions de visiteurs étrangers au Japon en six mois, un record
TOKYO (AFP) — Un nombre record de 4,33 millions d’étrangers sont venus au Japon au cours des six premiers mois de 2008, soit 10% de plus qu’au premier semestre 2007, confirmant l’attrait des voyageurs pour l’archipel, selon l’Organisation nationale du tourisme japonaise (JNTO).
C’est la première fois que plus de 4 millions de visiteurs (hommes et femmes d’affaires compris) viennent au pays du soleil levant entre janvier et juin.
Selon l’organisation, les campagnes de promotion de la « destination Japon » à l’étranger, les manifestations organisées dans les régions autour de thèmes porteurs (arts, traditions, manga, animation), la faiblesse du yen face aux devises occidentales ainsi que les partenariats de JNTO avec les voyagistes et compagnies aériennes constituent les principales raisons de cette augmentation.
En ce début d’année, les Asiatiques ont été, de loin, les plus nombreux à séjourner sur l’archipel.
JNTO a comptabilisé 1,32 million de Sud-Coréens (+8,1% par rapport au premier semestre 2007), 723.000 Taïwanais (+6,9%), 499.000 Chinois (+14,9%), 267.000 habitants de Hong Kong (+36,7%) et 111.200 Thaïlandais (+30,6%).
En provenance d’Occident, ce sont les Américains qui sont restés les plus nombreux (401.300), malgré un repli de 0,5% du nombre de visiteurs. Le coût élevé des billets d’avion de même que les incertitudes économiques les ont un peu refroidis, présume JNTO.
Suivent les Britanniques (103.600, -2,7%), les Canadiens (86.500, +9,4%) et les Français (71.600, +9,8%), attirés par la culture populaire japonaise.
Le Japon ambitionne d’accueillir 10 millions de touristes en 2010.
Si les étrangers font plus volontiers le voyage au Japon, les Nippons, eux, restent davantage à la maison. 7,94 millions de Japonais sont sortis de l’Archipel entre janvier et juin, contre 8,34 millions au premier semestre 2007, soit un recul de 4,8%.
Les prix du transport aérien alourdis par la « surcharge pétrole », la faiblesse du yen face à l’euro ainsi qu’une certaine désaffection des jeunes pour les voyages au long cours expliquent cette notable baisse.