Le Japon a été l’un des derniers pays industrialisés à autoriser l’ouverture de casinos sur son territoire. Pendant de nombreuses années, les jeux d’argent ont été interdits dans l’Archipel, à l’exception de quelques formes de jeux comme le pachinko, qui sont tolérés sous certaines conditions.
Dès 2014, le gouvernement de Shinzô Abe a commencé à réfléchir à l’ouverture de casinos sur le sol japonais. En effet, le Premier ministre d’alors souhaitait développer le tourisme, l’économie ainsi que le divertissement dans l’optique des Jeux Olympiques de 2020.
Il envisageait l’adoption rapide d’une loi permettant l’autorisation et la construction de tels établissements. Malheureusement pour lui, les débats ont été longs et tendus avec de nombreuses réactions de la part de la population et de l’industrie du tourisme, qui craignaient les problèmes sociaux liés aux jeux d’argent.
Deux année charnières
C’est en partie pour cela qu’il faut attendre décembre 2016 pour que le Japon lève l’interdiction des casinos sur son territoire. Mais il faudra attendre presque deux ans de plus, en juillet 2018, pour que la Diète passe enfin une loi autorisant la construction de casinos dans trois villes de l’Archipel.
Plusieurs villes ont exprimé leur intérêt pour accueillir les établissements qui seront intégrés à des complexes hôteliers. Les villes d’Ôsaka, de Nagasaki, de Wakayama, de Yokohama, de Tôkyô et de Tomakomai, à Hokkaidô, se sont donc montrées intéressées. Cependant, ces 4 dernières se sont retirées en raison de l’opposition de la population et de l’absence de soutien financier. Il ne reste donc que Ôsaka et Nagasaki en lice pour obtenir une des trois licences d’exploitation d’une durée de dix ans.
Côté législation du numérique, le Japon a choisi de ne pas autoriser les jeux d’argent pour les utilisateurs connectés sur l’Archipel, bien qu’ils existent un grand nombre de casinos en ligne fiables et vérifiés depuis des années.
Retard pour les « Las Vegas » japonais
Le choix de valider ou non ces projets est maintenant entre les mains du gouvernement et de ses experts. Cependant, le ministère des Territoires a déclaré qu’il serait difficile de se prononcer d’ici la fin de l’année et que les projets de construction en seront ainsi retardés.
Ceux-ci étaient prévus pour 2027 et 2029, déjà bien loin des Jeux de Tôkyô qui ont eu lieu en 2021 à cause du coronavirus. Selon le ministère, les discussions se sont prolongées en raison, entre autres, des questions sur l’addiction au jeu et sur la viabilité de tels projets, alors que le Japon était, dans le même temps, touché de plein fouet par la pandémie.
Un milieu sous contrôle avant le Jackpot
En effet, le gouvernement souhaite encadrer correctement ce marché du jeu qui doit lui rapporté gros, les casinos devront s’acquitter d’une taxe sur le jeu de 30%. Les établissements seront également étroitement surveillés avec une surface dédiée au jeu ne dépassant pas les 3%. Les autorités financière auront un outre un regard attentif alors que les casinos attirent régulièrement le crime organisé qui peut, entre autres, y blanchir de l’argent sale. L’entrée sera gratuite pour les visiteurs étrangers mais coûtera 6 000 yens (environ 42 euros) pour les joueurs japonais, qui seront également limités à trois visites par semaine et dix par mois.
Malgré les différentes controverses et inquiétudes, le Japon se rapproche lentement mais sûrement de ses premiers casinos. Il n’y a plus qu’à espérer pour l’Archipel que ce nouveau divertissement aide à soutenir le secteur touristique, à l’agonie après la pandémie de coronavirus, et à renforcer son économie sans pour autant jeter Japonais et touristes étrangers dans la tourmente de l’addiction.
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On pouvait s’attendre à ce que le Japon soit en avance sur l’aspect technologique et dématérialisation à propos des jeux d’argent. Mais ce n’est pas le cas, bien au contraire la législation japonaise interdit de se connecter et de jouer depuis l’Archipel. Même si un casino en ligne est légalement exploité à l’étranger. La peine encourue liée au jeu est une amende de 500 000 JPY (environ 3 500 €) au maximum ou jusqu’à trois ans d’emprisonnement.
Le guide des machines à sous WowPot couvre un ensemble d’informations sur le fonctionnement des machines à sous de casino et n’est pas concerné par la législation japonaise. En effet, c’est un portail d’articles et de news qui permet de trouver des adresses web les plus réputées du Québec et ne présente que des casinos en ligne légaux et reconnus à l’échelle internationale.
Les sites de casino proposés par WowPot sont enregistrés auprès de la Commission des jeux de Malte, d’autres sont aussi certifiés par les commissions des jeux d’argent du Canada et de l’Angleterre.
Enfin WowPot encourage à être responsable avec les jeux d’argent en ligne et recommande de demander de l’aide auprès des organisations compétentes en cas d’addiction.
Contribution externe à la rédaction de Japon infos