Nous en parlions dans notre article d’hier, les élections de l’assemblée métropolitaine de Tôkyô ont eu lieu dimanche 23 juin.
Mais si les médias japonais se sont beaucoup intéressés à ces élections, c’est bien sûr qu’il s’agit des élections pour la plus grande ville du pays. Mais c’est surtout car elles vont servir de test pour le renouvellement de la chambre des conseillers de la Diète en juillet.
La Diète est composée de deux chambres, la chambre des représentants, dite basse, l’équivalent de l’assemblée nationale, et la chambres des conseillers, dite haute, équivalent au sénat.
Alors quelles conclusions tirer des ces élections?
Le parti au pouvoir, le Parti Libéral Démocrate (PLD), et son allié le Nouveau Komeito ont dominé les débats. En effet, ils remportent près des deux tiers des sièges, soit 82 sur 127, en faisait élire tous leurs candidats présentés. Selon Katsuyuki Yakushiji, professeur à l’université de Tôyô, si le Parti Démocrate Japonais (PDJ), principal parti d’opposition, a perdu « ce n’est pas parce que le PDJ a mal géré sa stratégie. Il n’en avait pas. Il est difficile de comprendre quel est le message qu’il voulait envoyer aux électeurs ».
Bien qu’il s’agissait d’une élection locale, la stratégie du PLD était basée sur l’économie et sur les élections à venir. Le vote valide donc les Abenomics (mesures économiques prises par le premier ministre Shinzo Abe) auprès des habitants de la capitale.
A noter que le taux de participation est très faible, 43.5%, le second plus bas. Il faut également remarquer que seulement 2 des 34 candidats du Nippon Ishin no Kai (Parti pour la Restauration du Japon) ont été élus, probablement à cause des déclarations de son co-leader Toru Hashimoto.
Reste à voir si cette répétition générale des élections pour la chambre des conseillers annonce des résultats exacts, réponse en juillet.