Les 3 et 4 décembre derniers au parc des expositions de Toulouse se tenait Aeromart, un salon réservé aux professionnels de l’industrie aéronautique et spatiale. Une quinzaine d’entreprises japonaises avaient fait le déplacement, nous avons recueilli leurs impressions.
En 1996 était créé en Midi-Pyrénées une convention d’affaires internationales des industries aéronautiques et spatiales : Aeromart. Un événement qui fait escale tous les deux ans dans la ville de Toulouse et qui s’installera pour les prochaines éditions en Amérique du Nord et en Asie.
Pour fêter ce 10e rendez-vous dans la ville Rose, les visiteurs pouvaient rencontrer plus 1200 professionnels de 45 nationalités différentes. Le Japon était très bien représenté et une importante délégation avait fait le déplacement grâce à l’aide de l’organisme gouvernemental nippon, le JETRO. À cette occasion, ces sociétés ont pu présenter leurs innovations et prouver leur expérience dans les domaines de l’aéronautique et du spatial.
Les entités de l’archipel ont été impressionnées par la qualité des rendez-vous sur le salon puisqu’ils furent programmés en amont par l’organisation. La principale motivation de ce déplacement en Midi-Pyrénées fut dictée par l’implantation locale d’Airbus. En conséquence, elles ont pu bénéficier de la présence de plus de 150 sociétés sous-traitantes régionales qu’elles n’auraient jamais pu rencontrer dans d’autres salon.
Parmi toutes ces entreprises nippones, la plupart travaillent avec des acteurs nationaux de l’aéronautiques et du spatial ainsi que pour le concurrent d’Airbus, Boeing. Cependant très peu se sont tournées vers le marché européen et conscientes des coûts de production élevés dans l’archipel, elles souhaitent prendre part au dynamisme en implantant si nécessaire des unités de production en dehors du territoire.
« Jusqu’à présent, nous fournissions des produits uniquement pour Boeing. Étant donné que nous établirons très prochainement une usine en Malaisie, nous aimerions fournir des produits pour Airbus dans les temps à venir » nous indique le représentant de l’entreprise Asahikinzoku.
Un salon au bilan positif tant pour ses organisateurs que pour les exposants japonais. Ces derniers vont s’employer à développer les opportunités qu’ils ont pu trouver lors de leur séjour toulousain.