Le Japon cherche un apaisement des relations avec la Corée du Nord mais reste ferme sur sa position vis-à-vis de la situation des otages japonais retenus dans le pays.
Plusieurs Japonais avaient disparu mystérieusement durant la fin des années 70 et des années 80, et se sont révélés être kidnappés par la Corée du Nord à des fins d’espionnage. Les Nord-Coréens sont soupçonnés de les avoir kidnappé pour faire étudier la langue et la culture japonaise ou encore d’usurper leurs identités. Le but de ces enlèvements n’est toujours pas clair et la Corée du Nord les a longtemps niés.
A partir de 2002, Junichirô Koizumi, le Premier ministre japonais de l’époque, avait négocié la libération des otages, qui étaient restés sans aide de la part du gouvernement japonais pendant de longues années, laissant ainsi les familles des victimes dans le désarroi. La Corée du Nord a reconnu 13 enlèvements et en a libéré que cinq. En 2004, il a aussi admis avoir menti sur la mort des huit autres, les certificats de décès étant des faux. Le Japon comptabilise 17 personnes enlevées à l’heure actuelle et soupçonne même un nombre plus élevé. La Corée du Nord a aussi kidnappé des citoyens d’autres pays, dont des Européens.
En 2005, l’ONU a sanctionné le pays pour « violations systématiques des droits de l’homme », soutenu par le Japon et particulièrement par les Etats-Unis. Après le décès de Kim Jong-Il, les familles des victimes ont demandé au gouvernement japonais de profiter de cette transition de pouvoir pour négocier à nouveau la libération des otages, sans succès. Le temps manque car les familles attendent le retour de leurs proches depuis longtemps, dont certains sont retenus depuis une trentaine d’années.
Aujourd’hui, des négociations sont en cours entre la Corée du Nord et le Japon pour ré-étudier les cas des Japonais kidnappés. Le gouvernement japonais demande à négocier la situation de 12 personnes. 470 autres personnes disparues sans laisser de trace sont aussi considérées comme des victimes potentielles du régime nord-coréen. Pyongyang consent à ouvrir les négociations en échange d’un allègement des sanctions établies par le Japon. Ceci inclut l’interdiction pour les navires nord-coréens d’amarrer dans les ports japonais ainsi que la restriction des déplacements des diplomates sur le territoire japonais.
En attendant, un représentant des familles des Japonais enlevés s’est adressé à l’ONU, qui a demandé à ce que le problème soit traité lors du Conseil de sécurité, qui prévoyait déjà de prendre de nouvelles sanctions contre Pyongyang pour « crimes contre l’humanité ». Michael Kirby, le chef de la commission spéciale de l’ONU, a rédigé un rapport traitant des faits commis par la Corée du Nord et a appelé à des poursuites judiciaires de la part de la Cour de justice internationale.
Article intéressant cependant un élément est à corriger.
« A partir de 2002, Junichirô Koizumi, le président japonais de l’époque, (…) »
=> Il n’y a pas de président au Japon.
Koizumi Junichirô était premier ministre.
Ca pique un peu les yeux ce genre d’erreur sur un site dédié à l’information japonaise.
Merci pour la remarque, grosse faute d’inattention. Je l’édite tout de suite.
« Pyongyang consent à ouvrir les négociations en échange d’un allègement des sanctions établies par le Japon. Ceci inclut l’interdiction pour les navires nord-coréens d’amarrer dans les ports japonais ainsi que la restriction des déplacements des diplomates sur le territoire japonais. »
J’éspere bien que le gouvernements jap ne va pas céder a ses demandes scandaleuses tout comme retenir en otage des personnes depuis si longtemps