Selon le livre blanc publié par le ministère de la défense, les îles Senkaku peuvent toujours provoquer un conflit avec la Chine, et la Corée du Nord reste une menace très importante.
Les tensions en ce qui concerne la souveraineté des îles Senkaku (Diaoyutai en chinois) sont encore loin de s’apaiser. C’est ce que nous rappelle le livre blanc (un rapport d’informations) publié mardi 5 août par le ministre de la défense Itsunori Onodera. Le document critique fortement l’initiative de la Pékin de s’être autoproclamé une Zone d’Identification Aérienne en novembre 2013. Cette zone englobe entre autre les îles Senkaku et oblige tous les avions à s’identifier à l’avance avant d’y pénétrer. « C’est une décision extrêmement dangereuse qui peut mener à des accidents inattendus […] de plus cela est contre la liberté des espaces aériens en mer » est écrit dans le livre blanc.
Le document cite également deux incidents en mai et juin où des avions de chasse chinois se seraient dangereusement rapprochés de vaisseaux japonais, et critique la Chine d’avoir ensuite déclaré que le Japon avait pris des initiatives dangereuses auxquelles elle a simplement répondu. La Chine chercherait ainsi à étendre son influence sur cette zone maritime en provoquant des incidents pour montrer sa supériorité et en affaiblissent le contrôle des autres nations. Toujours selon ce même rapport, le budget militaire de la Chine aurait quadruplé ces dernières années en passant à 12 900 milliards de yens, par rapport à celui du Japon qui est de 4 780 milliards de yens.
Enfin il est question de la menace que représente la Corée du Nord. Tôkyô exprime son inquiétude quant au fait que Pyongyang réussisse à développer des missiles balistiques capables d’atteindre les États-Unis ainsi que des armes nucléaires assez petites pour y être contenues. « Cela pourrait donner une confiance excessive à la Corée du Nord, et ils pourraient croire qu’ils ont une véritable stratégie de dissuasion contre les États-Unis » nous dit le rapport.
Pour finir le ministère de Itsunori Onodera insiste que la réinterprétation de la Constitution qui autorise le Japon a intervenir militairement reste une « étape historique » importante pour renforcer la sécurité et la paix.
Daï Kaho – sources: Japan Times, Asahi Shimbum
Bonjour,
Il y a trois mois, les Chinois avaient installé dans les eaux vietnamiennes (îles Paracels) une plate-forme pétrolière qui a été la cause de nombreuses émeutes au Vietnam. Depuis quelques jours, après de nombreuses pressions politiques, ils l’ont enfin délacé, et le calme est revenu.
Mais à un moment donné, on a bien cru qu’un conflit armé allait éclater.
et pas un mot dans les médias français
Si j’en avais entendu parler. Mais les Viets et les Chinois ne sont plus amis depuis longtemps.
Bonjour,
Je suis Français et je vis et travail au Vietnam depuis 6 ans. C’est vrai que le gouvernement chinois et vietnamien ne sont pas vraiment les meilleurs amis du monde, mais là, récemment et contre toute attente, le gouvernement vient d’annoncer un rapprochement économique avec la Chine !!!
Il est vrai que s’il y avait un conflit avec la chine, le Vietnam n’aurait aucune chance.
Aucune chance !!! Je ne pense pas . Déjà en 1979 la Chine avait attaqué le Vietnam qui sortait de 20 ans de guerre contre les français ensuite contre les américains, ils se sont retirés ensuite après de lourdes pertes des deux cotés. Malgré les accords économiques , le Vietnam se méfie toujours autant de son voisin Chinois et est très content de voir l’embargo de vente d’armes levé par Obama, qui s’est pointé lors de sa visite au Vietnam avec des entreprises comme Lookhed Martin, Northrop Grumman, General Dynamics et Boeing (tous vendeurs d’armes). Avec ses phrases prononcés contre la Chine «les grands pays ne devraient pas intimider les plus petits». S’il y a guerre en Asie , ça sera vraiment la pire des catastrophes surtout dans une zone la plus armée du monde.
Ce n’est pas que je défends la Chine, mais les américains ont plus d’une cinquantaine de bases militaires dans le pacifique et on ne parle parle pas lorsque l’US NAVY s’entraine à fermer le détroit de Malaca.