Quatre partis d’opposition ont convenu le 15 février de faire pression pour la démission de la Ministre de la Défense, Tomomi Inada pour avoir dissimulé des rapports de mission des Forces Terrestres Japonaises d’Autodéfense (JGSDF) au Soudan du Sud utilisant le terme « combat ».
Les chefs des quatre partis d’opposition, le Parti Démocrate Japonais (PDJ), le Parti Communiste Japonais (PCJ), le Parti Libéral (PL) et le Parti Social Démocrate (PSD) ont fustigé la Ministre pour ce qu’ils ont décrit comme une culture profondément ancrée dans la protection de vérités gênantes. En effet, l’utilisation du terme « combat » dans les rapports des JGSDF, pendant les violents conflits de juillet dernier au Soudan du Sud, impliquant des chars et ayant fait de nombreuses victimes, violerait l’article 9 de la Constitution japonaise, qui stipule que le Japon renonce à la guerre.