Il y a plus d’une semaine le salon Japan Expo ouvrait ses portes pour sa 14e édition, espérant toucher un large public et dépasser le seuil des 230 000 visiteurs. Louis Schweitzer, représentant spécial du ministère des Affaires étrangères pour le partenariat franco-japonais, a été accueilli par Thomas Sirdey, co-fondateur de l’événement.
Louis Schweitzer a dirigé entre autre la société Renault, ce grand commis de l’état a été nommé en 2012 par Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères comme représentant spécial pour le partenariat Franco-Japonais. Il a pour mission de faire rayonner la diplomatie française au Japon, de dynamiser les relations de tous les aspects : politique, économique, commercial, sociale et culturelle, etc. entre les deux pays. Dans le cadre de ses prérogatives, il a également préparé la visite d’Etat de François Hollande au Japon en juin dernier.
Sa présence à Japan Expo s’inscrit dans la continuité de son soutien aux initiatives françaises publiques et privées avec le Japon. Surpris par l’importance du salon ainsi que la ferveur des visiteurs, il a été guidé par Thomas Sirdey, pendant toute la durée de sa visite. Il a pu se rendre compte de la passion qu’animait les organisateurs de ce salon atypique.
Japan Expo créé en 1999 dans le but de promouvoir la culture et les loisirs japonais auprès du public français, est devenu au fil des années une référence européenne auprès des aficionados, mais également auprès des institutions et des partenaires. Cette édition se tenait sur 4 jours et présentait de nombreuses personnalités de la culture-pop et des loisirs japonais.
Au-delà des nombreux concerts, défilés de cosplay (se costumer et jouer le rôle d’un personnage issu d’univers imaginaire) et autres présentations en tout genre, nous pouvions aussi trouver des stands dédiés à la promotion de la culture traditionnelle. L’exposition «Wabi Sabi» consacrait un espace de 570 m² aux différents arts et artisanats japonais tels que la calligraphie, la cérémonie du thé, l’ikebana et bien d’autres choses encore.
Les promeneurs ont pu également découvrir, grâce à une scène culturelle, les sons du Taïko (tambours japonais) ainsi que la chanson redondante de la plus célèbre des mascottes du Japon : Kumamon, de la préfecture de Kumamoto.
Le tourisme au Japon étaient représentés grâce à plusieurs offices tels que celui de Fukuoka, Hikone, Kumamoto, Matsué et Okinawa. Ils permettaient aux visiteurs de découvrir des régions peu connues des touristes occidentaux.
La présence de grandes entreprises japonaises telles que NTT DOCOMO, TOYOTA et SHISEIDO ou de plus petites comme celle de M. Otogino profitaient de l’essor du salon pour présenter leur nouveau produit. La première, leader de la télécommunication au Japon lançait pour le marché français une plateforme de visionnage de dessins animés japonais en ligne. La dernière exposait l’invention d’un entrepreneur passionné par la floraison des cerisiers de son pays, qui souhaitait recréer cet événement en miniature.
Japan Expo est devenu au fil du temps le moment incontournable des relations franco-japonaises pour la culture mais également pour l’économie. La venue d’un représentant du gouvernement français à cette manifestation reflète la volonté politique d’essayer de mieux comprendre les différentes facettes du Japon. Japan Expo peut devenir un interlocuteur incontournable de cette nouvelle ouverture.
Adrien Leuci