La nouvelle édition du festival des cultures asiatiques, « Made in Asia« , est de retour à Toulouse à partir de mardi ! Pour le lancer sur de bons rails, une soirée est proposée en partenariat avec le Métronum. Au programme un talk, 3 concerts et des délices asiatiques pour danser jusqu’au bout de la nuit !
Talk
Thérèse, artiste et mentor de la Women Metronum Academy, et Martin Page, co-éditeur de l’ouvrage Les artistes ont-iels un corps ?, discuteront autour du sujet : « Peut-on séparer l’artiste de son corps ? », une rencontre autour de la question du corps (normé) au sein de l’industrie musicale.
Concert
- Sang-Yin
C’est la rencontre de deux artistes aux univers singuliers, un dialogue sensible entre DJ No Breakfast, ses « field recordings », des capsules sonores de la vie quotidienne enregistré lors d’un voyage en Chine, ses remixes d’archives sonores chinoises, de la musique électronique, ambient ou industrielle ; et la cithare de Jiang Nan qui grogne, chante, bruisse, scande … tantôt cristalline et mélodieuse, tantôt bruitiste et expérimentale.
- Maïa Barouh
Aïda veut dire « entre » en japonais. Entre la France et le Japon, entre continent et archipel, entre sons modernes et ancestraux … l’idéogramme s’écrit 間, un soleil enfermé par deux portes qui veut aussi dire le silence.
Composé, écrit, arrangé, produit par Maïa Barouh sur plusieurs années, elle a creusé en partant de la base, sa voix et sa flûte, ses instruments premiers. Elle construit ensuite autour, mais sans fioritures. Le résultat est brut, aéré, profond, mais aussi décalé, drôle, parfois grinçant par exemple quand elle parle de racisme anti-asiatique.
Le cœur de sa recherche a été de trouver une manière naturelle de mélanger ses deux langues dans ses textes. Elle a travaillé avec une rappeuse, Elea Braaz, pour trouver la justesse des mots français sur des mélodies ancestrales Japonaise, ou faire sonner du français comme du Japonais sur un rap… c’est comme ça que l’unique vrai album franco-japonais est né.
Les sons et paroles évoquent son univers riche, entre la folie du Tokyo underground, le groove de la musique du monde, le chant folklorique, le rap et les sons électroniques …. Un album rare, profondément métissé, qui vacille entre racines et modernités.
- Epsilove
Epsilove est une DJ et productrice franco-vietnamienne basée à Paris, Gang pusher de l’émission Sentimental UFO sur LylRadio et ex-membre de Syracuse (pour ceux qui se souviennent du closing des siestes électroniques il y a quelques années). Toujours aussi intrépide dans sa méthode, ses expérimentations en solo savent combiner technologies et genre musicaux de toutes décennies sans jamais sombrer totalement dans la nostalgie ; ainsi DnB, Trance, Acid, Dub ou encore Metal stoner peuvent flirter avec les derniers tubes d’Amapiano ou de Riri en toute désinvolture. Une approche punk/diy que l’on retrouve autant dans ses improvisations en live qu’en DjSet.
Plus d’informations :
- Date et horaires : mardi 11 avril à partir de 18h
- Lieu : Métronum, 31200 Toulouse
- Carte Blanche Thérèse (Gratuit, à 18h)
- Concerts d’ouverture avec Sang-Yin, Maïa Barouh et Epsilove (12/15 euros, 20h30-12h00)
- Restauration sur place avec O’ tuk tuk
- Billetterie