Dans la revue de presse de ce lundi 25 mai, nous aborderons : le nombre record de maltraitances infantiles, puis l’absence concurrence à Yuriko Koike pour les prochaines élections à la gouvernance de Tokyo, et enfin la toute première unité spatiale des Forces d’auto-défense du Japon.
Maltraitances infantiles en augmentation
En 2019, le nombre d’enfants maltraités est 1,4 fois celui de 2018. C’est un chiffre record très inquiétant de 1 991 enfants victimes qui a été recensé par les autorités. Et il y a eu officiellement 54 décès liés à ces maltraitances. La plupart sont des violences physiques, puis les violences sexuelles, les violences psychologiques, et enfin les négligences lourdes. Le nombre de décès semble diminuer depuis quelques années, mais cette diminution est parallèle à une augmentation des violences physiques, donc la situation ne s’améliore pas vraiment.
Yuriko Koike sans concurrence
Les principaux partis d’opposition semblent avoir des difficultés à présenter un candidat pour l’élection du gouverneur de Tokyo, prévue pour le 5 juillet. Certains se sont résignés à accepter la réélection de Yuriko Koike, 67 ans, qui est actuellement au pouvoir. Ils considèrent qu’il est peu judicieux de présenter un candidat contre l’actuelle gouverneure, qui a joué un rôle de premier plan dans la gestion de la crise, et est sur une vague de popularité dans la lutte de la capitale contre le COVID-19.
Un escadron spatial controversé
Les forces d’autodéfense du Japon (SDF) ont désormais un Escadron d’opérations spatiales. Sa mission principale sera de suivre les déchets spatiaux et les satellites d’autres pays afin d’éviter d’endommager les propres ressources orbitales du Japon. Il mènera sa mission en collaboration avec les forces américaines et l’Agence japonaise d’exploration aérospatiale. Mais à l’avenir, il fera apparemment des recherches pour perturber les communications des satellites d’autres nations, comme mesure défensive ; ce qui violerait la politique spatiale japonaise d' »utilisation pacifique ».