Cela fait trois ans qu’a eu lieu la triple catastrophe au Japon, détruisant des vies et ravivant le débat autour du nucléaire. Ce 11 mars, le jour du troisième anniversaire, des militants japonais et américains ont manifesté dans plusieurs villes des État-Unis afin de stopper le nucléaire. 

Le Consul général du Japon à New York, Sumio Kuska (© Consulate-General of Japan in New York)
Le Consul général du Japon à New York, Sumio Kuska (© Consulate-General of Japan in New York)

À New York, environ 50 manifestants se sont réunis devant le Consulat Général du Japon afin de remettre une lettre au représentant du Consulat. Puis ils sont allés manifester à Times Square en scandant, en japonais : « Non au nucléaire, protégeons nos enfants ». D’après l’organisateur Ritsuko Higashi, ce n’est pas seulement un problème japonais, mais aussi, un problème mondial.

La lettre remise au représentant du Consulat demandait la fermeture des centrales nucléaires au Japon, une surveillance des mesures de confinement de Fukushima n°1, l’arrêt de l’exportation nucléaire japonaise, la transparence autour de la décontamination, et pour finir, l’indemnisation des victimes.

Des manifestations similaires ont eu lieu à Portland, Seattle et San Francisco, mais le représentant du Consulat à San Francisco a refusé de prendre la lettre en main propre, et a demandé à ce qu’elle soit envoyée par la poste.

Parallèlement, une trentaine de groupes militants japonais ont déclaré mettre en place une stratégie pour supprimer et remplacer le nucléaire. Leur principale stratégie est de mettre en place une association nationale en juin.

Cette association mettra en place des forums pour que les victimes de la catastrophe nucléaire et les militants puissent partager des informations et des expériences sur les usines technologiques à énergie renouvelable. Les membres ont également l’intention, avant 2016, de créé un certificat indiquant l’origine de l’électricité, ce qui permettra aux ménages de choisir leur fournisseur.

Caroline – source : The Japan Times

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2 Commentaires

  1. Pendant ce temps là, en france, les manifestants sont raflés et expulsés manu-militari.
    Non ils ne sont pas pris pour des terroristes. les terroristes, eux, reçoivent la légion d’honneur des mains directes du reich führer françois hollande (je précise la traduction : président de la ripoublique)

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