Dans la revue de presse de ce mardi 4 août, nous aborderons : le manque de main d’œuvre pour reconstruire les dégâts des pluies torrentielles, les discussions gouvernementales sur les moyens d’arrêter les missiles, et enfin des documents sur les mouvements hibakusha rendus publics.
Pluies torrentielles, manque de main d’oeuvre pour la reconstruction
La reconstruction à la suite des pluies torrentielles qui ont frappé le sud-ouest du Japon a été entravée par une pénurie de main-d’œuvre. Ce manque de main-d’œuvre est provoqué par la pandémie de coronavirus. Mardi marquait un mois depuis la catastrophe qui a tué 76 personnes et laissé trois autres disparus dans la région. Le département de Kumamoto le plus durement touché a eu du mal à trouver suffisamment de travailleurs pour les efforts de récupération. Par crainte d’importer le virus, elle ne sollicite que des volontaires locaux. Au total, 82 personnes ont été tuées et plus de 17 000 maisons dans 34 des 47 départements ont été endommagées.
Discussions sur les moyens d’arrêter les missiles
Le gouvernement a entamé mardi des discussions sur les moyens de contrer les missiles balistiques. Elles interviennent après une proposition d’un groupe de législateurs du parti au pouvoir. Dans celle-ci, ils encouragent l’acquisition de la capacité de vaincre les projectiles, même sur le territoire étranger. L’équipe a élaboré la proposition dans le cadre des efforts visant à renforcer la dissuasion du pays contre la menace de missiles nord-coréens. Afin de remplacer un plan de déploiement d’un système de défense antimissile américain coûteux abandonné en juin.
Une université rend publique des documents sur le mouvement hibakusha
L’Université d’Hiroshima est sur le point de rendre publique une collection de documents relatifs aux premiers mouvements d’hibakusha, les survivants de la bombe atomique. Les documents ont été créés en 1956, quand la Confédération d’organisation japonaise des souffrants de la bombe A a été créée. Les documents ont été retrouvés par un membre d’hibakusha qui les a remis à l’université il y a deux ans. Ces documents comprennent des lettres, des procès-verbaux des réunions ainsi que les discours lors des réunions. Au nombre d’environ 500 au total, ils couvrent six années, de 1955 à 1961.