Dans la revue de presse du mardi 30 juillet, nous aborderons : le Japon qui veut assurer son approvisionnement en médicaments, la visite d’un député à Moscou, ainsi qu’une député prise dans un scandale d’emploi fictif.
Approvisionnement en médicaments
Le Japon a dévoilé une feuille de route pour remédier à l’indisponibilité des médicaments étrangers en raison de processus d’approbation complexes, avec un début de développement des médicaments demandés prévu d’ici avril 2026. Le plan vise à créer plus de 10 startups pharmaceutiques d’ici 2028 en doublant les investissements. Le Premier ministre Fumio Kishida a souligné l’importance de rendre disponibles les nouveaux médicaments et de faire du Japon un leader mondial dans la découverte de médicaments. Actuellement, de nombreux médicaments, notamment pour les enfants et les maladies graves, sont indisponibles au Japon. Le plan prévoit des essais cliniques et l’approbation de médicaments rares et pédiatriques d’ici 2028.
Déplacement en Russie
Le député indépendant Muneo Suzuki a défié le gouvernement japonais en se rendant à Moscou pour la deuxième fois en moins d’un an. Il a rencontré des responsables russes pour discuter de la récolte de konbu autour des îles Habomai et des visites de tombes ancestrales sur les îles disputées au large de Hokkaidô. En octobre 2023, Suzuki avait déjà visité la Russie, provoquant la colère de son parti, le Parti Japonais de l’Innovation, et l’avait quitté après des déclarations controversées sur la guerre en Ukraine. Le gouvernement japonais a condamné son voyage, rappelant aux citoyens d’éviter tout déplacement en Russie.
Scandale pour Megumi Hirose
Les procureurs ont perquisitionné le bureau et le domicile de Megumi Hirose, députée du Parti Libéral-Démocrate (PLD), pour des soupçons d’emploi fictif. Ces perquisitions font suite aux révélations du Shûkan Shinchô en mars. Hirose a reconnu la perquisition et a promis d’examiner l’affaire. Elle avait précédemment nié les accusations sur son site web. Le secrétaire général du gouvernement, Yoshimasa Hayashi, n’a pas commenté l’enquête en cours. Hirose, avocate devenue politicienne, avait déjà été critiquée pour une affaire extraconjugale révélée par le même magazine.