Dans la revue de presse du mercredi 5 janvier, nous aborderons : le nouveau tir nord-coréen, la signature d’un traité et le retour des mesures sanitaires.
Tir de missile
Le ministre de la Défense Nobuo Kishi a déclaré que le missile balistique nord-coréen, lancé dans la matinée, a parcouru environ 500 km avant de s’écraser en Mer du Japon, probablement hors de la zone économique exclusive nippone. L’analyse des données est encore en cours avec l’aide des alliés dans la région, notamment les États-Unis et la Corée du Sud. La Corée du Nord a effectué environ 40 tirs depuis mai 2019, améliorant ainsi sa technologie en matière de missile balistique. Ces lancements répétés sont, bien sûr, une grave préoccupation pour le Japon. C’est pourquoi Kishi a annoncé que le gouvernement envisageait toutes les options possibles, y compris la capacité de frapper les bases ennemies, et continuera à développer considérablement ses capacités de défense.
Accord d’accès réciproque
Le Japon et l’Australie devraient signer, jeudi, un traité visant à renforcer la coopération bilatérale en matière de défense et de sécurité, lors d’un sommet en ligne. C’est ce qu’a déclaré le Premier ministre australien Scott Morrison, alors que son homologue, Fumio Kishida, avait annoncé l’annulation de son déplacement, en raison de la hausse des cas de COVID. Cet accord d’accès réciproque définira le cadre du maniement des armes et des munitions et de la réponse aux incidents et accidents, lorsque les deux pays réaliseront des exercices conjoints.
Quasi-état d’urgence
Le gouverneur d’Okinawa, Denny Tamaki, a annoncé qu’il prévoyait de demander au gouvernement central de déclarer un quasi-état d’urgence sanitaire dans le département. En effet, 623 nouvelles infections ont été détectées le même jour. Pour le gouvernement locale, cette résurgence du virus est due au variant omicron qui se propagerait à partir des installations militaires américaines. Le virus se serait alors transmis, en particulier chez les jeunes, lors des célébrations du nouvel an et des congés qui ont suivi.