Dans la revue de presse du mardi 22 février, nous aborderons : la réaction de Kishida sur la situation ukrainienne, les premières indemnisation pour stérilisation forcée et le jour de Takeshima.
Réaction ferme
Le Premier ministre Fumio Kishida a condamné la reconnaissance, par la Russie, de l’indépendance de deux régions séparatistes pro-russes dans l’est de l’Ukraine. Pour Kishida, il s’agit d’une violation de la souveraineté de la nation, ainsi que du droit international et des accords de Minsk de 2015. « La série d’actions de la Russie viole la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine, ce que nous ne tolérerons jamais et critiquons fortement » a-t-il déclaré. Le ministre des Affaires étrangères Yoshimasa Hayashi a, quant à lui, annoncé que Tôkyô travaillera avec la communauté internationale pour organiser une « réponse dure » à la Russie « dont des sanctions ».
Premières indemnisations
Un tribunal japonais a ordonné à l’État d’indemniser trois personnes handicapées pour stérilisation forcée, en vertu de la loi sur la protection de l’eugénisme, aujourd’hui abrogée. Il s’agit d’une première après neuf poursuites similaires déposées auprès de différents tribunaux du pays. La Haute cour d’Ôsaka a demandé au gouvernement de payer un total de 27,5 millions de yens (environ 211 000 euros) de dommages et intérêts aux trois personnes, un couple et une femme âgés de 70 à 80 ans, et a reconnu la loi sur l’eugénisme comme inconstitutionnelle.
Jour de Takeshima
Le Japon a organisé sa cérémonie annuelle pour faire valoir ses revendications sur un groupe d’îlots contrôlés par la Corée du Sud, les îlots de Takeshima, Dokdo en coréen. Mais l’Archipel a également indiqué qu’il fallait travailler à une solution, alors que les différents entre les deux pays se prolongent depuis la fin de la guerre. Hiroo Kotera, vice-ministre parlementaire du Cabinet, a indiqué vouloir tenir « une attitude ferme pour transmettre la position du pays à la partie sud-coréenne, et continuer à gérer la situation avec ténacité ».