Petit moment d’histoire. Laissez-moi vous présenter Murasaki Shikibu, une femme qui a marqué, par avec son livre, le temps.
Murasaki Shikibu, est née en 973. Son véritable nom reste inconnu, mais ce que l’on sait d’elle, c’est qu’elle était issue d’une famille noble de la cour à l’époque Heian. Elle est surtout connue pour son roman appelé 源氏物語, « Le Dit du Genji ».
Si je vous parle de cette dame, c’est tout simplement parce que son œuvre est considérée comme le premier roman psychologique écrit dans l’histoire de la littérature japonaise mais aussi mondiale.
Le fait prend encore plus d’importance du fait que ce soit une femme qui en est l’auteur. Cultivée et curieuse d’en apprendre toujours plus, Murasaki développe très tôt un goût avancé pour la littérature. C’est son père qui lui ouvre la voie des idéogrammes chinois, normalement interdit aux jeunes filles japonaises de l’époque.
L’auteur, dans son œuvre, raconte la vie amoureuse d’un prince impérial, le Genji, surnommé « Le Prince Radieux ». Au fil de ses amours, il cherche à connaître différents types de femme et, ainsi, apprécier leurs qualités. Puis il décide de façonner la femme idéale en éduquant une jeune fille.
« Le Dit Du Genji » est une œuvre qui, de nos jours, continue de toucher toutes les formes de littératures. Cinéma, peinture, musique ne restent pas insensibles à ce livre.
Il suffit parfois d’une heure pour acquérir une réputation qui dure mille ans.
Eliot Nine : Nautiljon, Editions Diane de Selliers, Wikipedia