Dans la revue de presse du vendredi 19 avril, nous aborderons : La visite de l’ambassadrice des Nations Unies à Nagasaki, le 5ème déversement des eaux de Fukushima, et enfin, une étude sur le tabagisme passif.
Visite à Nagasaki
L’ambassadrice des Nations Unies visite la Corée du Sud et le Japon dans le but de restreindre les programmes nucléaires et balistiques de la Corée du Nord. Linda Thomas-Greenfield fera un arrêt à Nagasaki, l’une des deux villes ayant subi une attaque atomique. Avant sa visite, Thomas-Greenfield a exprimé son désir de mettre en lumière l’expérience de Nagasaki qui est souvent négligée pour celle de Hiroshima, et ainsi engager le dialogue avec ses habitants. Cette visite constitue la première d’un ambassadeur américain auprès de l’ONU, et se déroulera avant son départ du Japon ce samedi. Elle prévoit des rencontres avec des responsables locaux ainsi que des discussions avec des étudiants.
Eaux de Fukushima
Malgré l’opposition de la Chine, l’exploitant de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi a déclaré qu’il avait débuté le rejet d’un cinquième lot d’eau radioactive traitée dans la mer. L’entreprise TEPCO a annoncé qu’elle allait déverser 7 800 tonnes d’eau radioactive dans la mer jusqu’au 7 mai, dans le cadre du premier déversement de l’exercice actuel, qui a débuté ce mois-ci. Avant chaque rejet, TEPCO vérifie que les niveaux de radioactivité respectent les normes établies par elle-même et par le gouvernement. Au total, environ 54 600 tonnes seront déversées en sept fois au cours de cet exercice, avec des niveaux de tritium maintenus autour de 14 000 milliards de becquerels, soit bien en dessous du plafond annuel de 22 000 milliards de becquerels.
Tabagisme passif
Une nouvelle étude, publiée le 16 avril par une équipe du National Cancer Center et d’autres institutions, suggère que le cancer provoqué par la fumée secondaire pourrait être associé à des mutations génétiques distinctes de celles observées chez les fumeurs. Bien que l’on reconnaisse que le tabagisme passif puisse entraîner un adénocarcinome du poumon, un type de cancer du poumon, le mécanisme précis de ce phénomène demeure vague. L’équipe a analysé le génome des tumeurs de 413 patients ayant subi une chirurgie pour un cancer du poumon. Parmi eux, 291 étaient des non-fumeurs et 122 étaient des fumeurs. En comparant les non-fumeurs, ils ont constaté que les 213 patients exposés au tabagisme passif avaient plus de mutations que les 78 non exposés. Bien que cette expérience ait été réalisée uniquement sur des femmes, le même phénomène devrait s’appliquer pour les hommes selon Takashi Kohno, directeur du Centre de génomique du cancer et de thérapie avancée au National Cancer Center.