A Nagasaki, ville détruite par la bombe atomique et où se trouvait un camp de prisonniers de guerre, une école a été construite au dessus de ce qui restait du camp. Les résidents cherchent donc à trouver un moyen pour construire un mémorial en leur nom. 

Parc de la Paix de Nagasaki, Monument au centre de la chute de la bombe atomique à Nagasaki. Photo : Pachi ~ yopi, 2009
Parc de la Paix de Nagasaki, Monument au centre de la chute de la bombe atomique. Photo : Pachi ~ yopi, 2009

Le monde entier se souvient de la destruction de la ville de Nagasaki par la bombe atomique le 9 Août 1945, mais peu de personnes savent qu’il y avait un camp de prisonniers de guerre dans cette ville. Ce camp de prisonnier ouvrit en Octobre 1942 et recueillait les prisonniers de guerre originaires de Grande Bretagne, Etats-Unis et Pays bas qu’avait capturé l’armée impériale durant des batailles dans les pays asiatiques comme Singapour ou l’Indonésie. Il n’y avait pas moins de mille prisonniers en tout et près de 70 prisonniers purgeant leur peine sont décédés à cause du bombardement, ce qui représente finalement un faible taux de perte.

Cette idée de mémorial est venue d’un chauffeur de taxi et d’un auteur britannique appelé Guy Stanley. Ce dernier ayant entendu parlé de cette prison, a demandé à ce chauffeur de taxi de lui faire visiter l’ancien site de la prison en lui racontant des anecdotes pour son livre qu’il nomma : Nagasaki 6.

Suite à la publication de ce livre, d’autres personnes étrangères ont demandé au chauffeur de taxi de les guider sur le site de cette prison. Mais il finit par rencontrer divers obstacles en raison de ses visites. C’est à ce moment-là qu’il décide de faire appel à Toyoichi Ihara, membre du conseil municipal de Nagasaki ayant vécu le bombardement atomique à neuf ans. Ihara forme un groupe de hibakusha (survivants de la bombe atomique), ainsi que d’autres organisations, afin de faire pression sur le conseil municipal pour obtenir un terrain où le monument mémorial sera installé tout en étant aidé par le fond public.

Le conseil municipal prévoit donc de mettre en place le mémorial en 2015 le jour du soixante-dixième anniversaire de la fin de la guerre. Une plaque expliquant l’histoire de ce camp aux touristes et aux nouvelles générations sera installée et les ambassadeurs du pays seront invités pour commémorer leur souvenir et faire une cérémonie d’ouverture.

Caroline – Source: Asahi Shinbun

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5 Commentaires

  1. Mouais pas fan de ce genre de choses mais je conaisais pas ce camp mais

    « Ce camp de prisonnier ouvrit en Octobre 1942 et recueillait les prisonniers de guerre originaires de Grande Bretagne, Etats-Unis et Pays bas  »

    Ca souligne encore plus l’hunumanité de ces dirigeants ou mieux leurs conneries absolue.

  2. « Alors que les prisonniers de guerre alliés avaient un taux de mortalité d’environ 4 % dans les camps de prisonniers allemands, ce taux était considérablement plus élevé dans les camps japonais. Selon les travaux du Tribunal de Tokyo, le taux de mortalité des prisonniers occidentaux était en moyenne de 27,1 %. Le taux pour les prisonniers américains était de 37 % alors que celui des prisonniers chinois était bien plus grand, en raison de la directive ratifiée le 5 août 1937 par Hirohito.
    Ainsi, si sur 37 583 prisonniers venant de Grande-Bretagne, 28 500 des Pays-Bas et 14 473 des États-Unis, 32 260 furent relâchés après la reddition du Japon, le nombre de Chinois ne fut que de 56.
    Notons également la capture de dizaines de milliers de civils occidentaux par les forces japonaises. 13 996 civils américains furent entre autres internés, 11 % périrent avant la fin du conflit, et seulement 9,2 % d’entre eux étaient encore vivant en 2002, à comparer aux 29,7 % des 4 749 civils interné par l’Allemagne vivants à cette date. » Wikipedia.

  3. Finalement un mémorial pour toutes ces victimes ce n’est pas cher payé. Mais il a au moins le mérite d’exister et d’être en plus une initiative japonaise.

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