Naoki Inose, écrivain primé devenu vice-gouverneur de Tôkyô, a remporté, dimanche, les élections au poste de gouverneur. Une écrasante victoire où il a recueilli plus de 4 millions de voix, le plus grand nombre de bulletins de vote qu’un candidat n’ait jamais obtenu. Il est le septième gouverneur de la capitale japonaise.
Dans son discours d’investiture, il a exprimé sa volonté d’aller plus loin dans les tâches inachevées, notamment la réforme de Tôkyô Electric Power Company (TEPCO) afin d’obtenir un approvisionnement stable en électricité. Il a montré son enthousiasme sur les réformes de l’industrie de l’énergie, en partie parce que le gouvernement de la métropole est l’un des premier actionnaire de Tôkyô Electric, dont la centrale nucléaire Fukushima n°1 a subi trois effondrements importants en mars 2011.
Inose s’est dit déterminé à poursuivre la volonté de son prédécesseur, Shintaro Ishihara, concernant les Jeux Olympiques d’été 2020. « Les Jeux Olympiques font partie intégrante de la reconstruction après la catastrophe (de mars 2011) » a-t-il déclaré.
Il a demandé également aux employés du bureau du gouvernement de la capitale d’avoir conscience que la mission de Tôkyô est d’assumer des tâches que le gouvernement national ne peut résoudre.
Inose, adjoint d’Ishihara depuis 2007, a été supporté par le Parti Libéral Démocrate revenu au pouvoir lors des élections générales de dimanche. Il a été aussi officiellement soutenu par le Nouveau Kômeitô, ainsi que par le Nippon Ishin no Kai (Association pour la restauration du Japon), un nouveau parti dirigé par Ishihara.
Les principaux rivaux d’Inose étaient Kenji Utsunomiya, ancien chef de la Fédération japonaise des associations du barreau, Shigefumi Matsuzawa, ancien gouverneur de Kanagawa, et Takashi Sasagawa, ex-député du PLD. Tous manquaient de préparation, une situation accentuée par des campagnes électorales lancées à la hâte après la démission soudaine d’Ishihara le 25 octobre 2012.