Dans la revue de presse du mardi 22 mars, nous aborderons : l’arrêt des négociations, le risque de panne de courant et la disparition de marins.
Pas de paix en vue
Le Premier ministre Fumio Kishida a déclaré que le Japon considérait comme inacceptable la décision russe de suspendre les négociations de traité de paix. En effet, les deux pays n’ont pas officiellement signé de traité de paix après la Seconde guerre mondiale. Cette décision russe fait suite à la « position inamicale » adoptée par le Japon, en réaction à l’invasion de l’Ukraine. « Les actions de la Russie sont extrêmement déraisonnables et totalement inacceptables » a déclaré Kishida lors d’une session à la Diète, avant d’ajouter : « nous protestons vivement ».
Risque de panne
Le ministère de l’Industrie a déclaré qu’une panne de courant pourrait survenir vers 20 heures à Tôkyô ainsi que dans l’est et le nord-est du pays. Jusqu’à trois millions de foyers pourraient être affectés. Suite au séisme de la semaine dernière, plusieurs centrales thermiques sont encore à l’arrêt, réduisant la production. Avec le retour du froid aujourd’hui, le gouvernement attend un pic de consommation important et appelle les habitants à économiser l’énergie.
Recherches en cours
Un bateau de pêche au thon a pris feu au large des côtes japonaises le 21 mars. Quatre des huit membres d’équipage sont toujours portés disparus aujourd’hui, alors qu’il embarquait deux Japonais et six Indonésiens. Le navire, a été repéré à 185 kilomètres au sud-est de l’île de Tanegashima, département de Kagoshima. Un méthanier grec a secouru trois Indonésiens. Le même jour, un patrouilleur des garde-côtes d’Amami a récupéré un autre membre d’équipage, dont la nationalité et l’état restent inconnus.