Dans la revue de presse de ce lundi 13 avril, nous aborderons : un nouveau kit de tests aux résultats plus rapides, puis la fermeture d’entreprises à Osaka et Fukuoka, et enfin des nouveaux masques lavables en papier washi.
Un kit plus rapide
L’entreprise japonaise de fibres et de biotechnologie Toyobo Co. a déclaré lundi qu’elle avait mis au point un kit de test capable de détecter le coronavirus en 60 minutes. Les tests actuels prennent généralement de 2h30 à 4h. Les kits de test seront mis à la disposition des chercheurs des universités, des sociétés pharmaceutiques et d’autres institutions dans tout le pays pour 90 000 yens (830 dollars) et comprennent 100 tests par kit. L’entreprise pourrait exporter les kits de test en mai ou plus tard.
Des fermetures nécessaires
Les départements d’Osaka et de Fukuoka ont officiellement décidé lundi de demander la fermeture d’entreprises dans le cadre de leur lutte contre la propagation du coronavirus. Les deux départements font partie des sept actuellement en état d’urgence. La fermeture se poursuivra jusqu’au 6 mai, date de la fin des vacances de la Semaine d’or. Les établissements concernés par cette demande sont notamment les écoles, les cinémas, les boîtes de nuit et les cybercafés. Actuellement il y a eu dans tout le Japon 123 décès, pour 7 370 infections.
Le papier traditionnel au service de la santé
L’entreprise de vêtements Lifestyle Accent Inc., à Kumamoto, a lancé des masques utilisant des fibres de washi (papier japonais traditionnel). Selon l’entreprise, ce type de matériau permet aux masques d’être moins encombrants et d’être lavables comme des vêtements tels que des t-shirts. Il est vendu sous la marque Factelier, en partenariat avec des petites et moyennes entreprises de vêtements dans tout le Japon. Il est disponible sur le site web de Factelier au prix de 2 090 yens (19 dollars), bien qu’il faille actuellement deux mois pour atteindre les clients.