Dans la revue de presse de ce vendredi 14 mars 2025, voici nos actualités : la position d’Ishiba qui se fragilise, les États-Unis qui pressent le Japon, ainsi qu’une mauvaise blague qui coûte cher.
Position fragile
Le Premier ministre Shigeru Ishiba est en difficulté après un scandale lié à la distribution de bons d’achat de 100 000 yens (environ 674 €) à 15 députés du Parti libéral-démocrate (PLD), soulevant des soupçons de violation des lois sur le financement politique. Il a aussi perdu en crédibilité en revenant sur une réforme des paiements médicaux, provoquant une deuxième révision du budget 2025. Son manque de leadership et son indécision sont critiqués au sein du PLD, certains appelant à son remplacement avant les élections estivales. L’opposition et son propre parti l’accusent d’incohérence, fragilisant encore davantage sa position politique.
Ingérence américaine
George Glass, candidat de Donald Trump pour le poste d’ambassadeur des États-Unis au Japon, a déclaré vouloir exiger une contribution financière accrue de la part de Tôkyô pour le maintien des troupes américaines. Il prévoit également des discussions fermes sur les relations économiques bilatérales et les barrières commerciales. L’administration Trump critique l’alliance sécuritaire comme déséquilibrée et encourage le Japon à augmenter son budget de défense à 3% du PIB. Glass souhaite aussi renforcer la coproduction d’armements. Malgré ces tensions, il affirme que les relations américano-japonaises sont au plus haut, marquant un « nouvel âge d’or » entre les deux pays.
Mauvaise plaisanterie
Deux touristes japonais, dans la vingtaine, ont été détenus pendant deux semaines en Chine puis expulsés pour avoir pris des photos montrant des fesses nues à la Grande Muraille. L’homme a exposé son postérieur tandis que la femme a pris des clichés. Arrêtés sur place par la sécurité, ils ont expliqué leur geste comme une simple plaisanterie. Exposer son corps en public étant illégal en Chine, l’affaire a provoqué un tollé sur les réseaux sociaux chinois, ravivant des tensions historiques. L’ambassade du Japon a confirmé leur détention sans préciser s’ils feront face à d’autres sanctions, comme une interdiction de séjour.