Le Premier ministre, Shinzo Abe, a une nouvelle fois prévenu la Chine que son activité maritime de plus en plus grandissante à proximité des îles Senkaku/Diaoyu n’incitait pas le gouvernement japonais à être plus clément.

Shinzô Abe - Photo : iv/D. Myles Cullen
Shinzô Abe – Photo : iv/D. Myles Cullen

 » Nous prouverons notre intention de ne pas changer le status quo. Nous devons mener des activités de surveillance et de renseignement dans ce but « , a déclaré le Premier ministre. Mais un ancien diplomate chinois a dit que la moindre action visant à restreindre la Chine pourrait être « particulièrement dangereuse ». Abe, qui a été interviewé par le Journal de Wall Street, a dit qu’il avait réalisé, au cours des dernières rencontres en Asie du Sud-Est, que la région attendait que le Japon prenne le leadership en termes de sécurité face à la diplomatie franche de la Chine.  » Des inquiétudes ont émergé concernant la Chine et une probable disparition du statut quo par la force, plutôt que par les lois. Mais si la Chine choisit cette option, la situation ne pourra pas être réglée pacifiquement. La Chine ne devrait pas agir ainsi et beaucoup de nations ont souhaité que le Japon insiste là-dessus. «  En effet, la Chine est aussi en froid avec certains pays d’Asie du Sud-Est concernant d’autres conflits territoriaux.

La question du changement de la règle constitutionnelle de renonciation à la guerre est toujours d’actualité. De plus, la diplomatie entre les deux pays s’est considérablement réduite depuis que la Chine a déclaré qu’une seule action hostile envers les avions chinois sera considéré comme un acte de guerre.

Claire Bouyssou – sources : The Japan Times, Asahi Shimbun

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