À l’occasion du festival d’automne du Yasukuni, le Premier ministre japonais a envoyé une offrande rituelle au sanctuaire du Yasukuni, ce qui n’a pas manqué d’alimenter la controverse.
Ce sanctuaire honore les combattants japonais morts pendant le Seconde guerre mondiale, mais aussi des criminels de guerre reconnus. 14, c’est le nombre de chefs militaires condamnés par les tribunaux alliés et qui sont honorés au sein du sanctuaire de Yasukuni.
À noter que le Premier ministre ne s’est pas rendu là-bas depuis décembre 2013 et pour cause, chaque visite officielle suscite la colère de la Chine et de la Corée du Sud, victimes du militarisme japonais durant la première moitié du XXe siècle. Ces pays asiatiques vivent donc l’honneur rendu comme un affront mais également fait réagir les États-Unis, principal ennemi de l’Empire japonais durant la Seconde Guerre.