Dans la revue de presse du mardi 18 juillet, nous aborderons : les nouvelles sanctions contre la Russie, le déplacement d’Akie Abe, ainsi que la flexibilité du télétravail.
Accord sur les céréales
Le Japon envisage d’imposer des sanctions économiques supplémentaires à la Russie, suite à son invasion de l’Ukraine, suivant ainsi les mesures prises par les pays occidentaux. Le gouvernement discutera des mesures concrètes à prendre, tout en soulignant que rien n’a été décidé pour le moment. Les sanctions pourraient inclure l’interdiction d’exporter des voitures d’occasion, qui sont très demandées en Russie. De plus, le Japon a critiqué le retrait russe de l’accord permettant l’exportation de céréales ukrainiennes via la mer Noire, qualifiant cette décision d’« extrêmement regrettable ». Le Japon va travailler conjointement avec le G7 et la communauté internationale pour encourager la Russie à réintégrer l’accord.
Abe à Taïwan
La veuve de l’ancien Premier ministre Shinzô Abe, Akie Abe, est arrivée hier à Taiwan pour une visite de quatre jours, avec pour but de renforcer les liens entre Tôkyô et Taipei, une cause chère à son défunt mari. Au cours de son séjour, elle rencontrera notamment la présidente taïwanaise Tsai Ing-wen et le vice-président Lai Ching-te. Akie Abe a déclaré, lors d’une conférence de presse dans la capitale taïwanaise, qu’elle pensait que son mari souhaitait vraiment se rendre sur l’île, et que c’est pourquoi elle y est venue en son nom. Shinzô Abe était connu pour sa position amicale envers Taiwan et le vice-président Lai avait fait le déplacement à Tôkyô pour assister à ses funérailles.
Flexibilité au travail
Près de la moitié des salariés ayant répondu à une enquête à l’échelle du pays s’opposent au retour au bureau alors que le Japon sort de la pandémie de COVID-19. Les résultats montrent que 48,7% des participants sont opposés à un retour au bureau, tandis que seulement 1,3% y sont totallement favorables et 37,9% sont en faveur d’un retour partiel. Parmi les managers ayant des enfants, près de la moitié envisagent de changer d’emploi en raison de systèmes de travail à distance inadéquats. La flexibilité du télétravail est désormais considérée comme essentielle pour la satisfaction des employés.