Dans la revue de presse de ce lundi 1er juin, nous aborderons : la possible évolution de la réglementation du système « My number », puis la reconnaissance d’Okayama des couples LGBT par des certificats, et enfin le gouvernement métropolitain de Tokyo qui décide d’entrer en deuxième phase.
« My Number » peut-être plus intrusif »
Le gouvernement japonais avait mis en place le système « My number » : un numéro à 12 chiffres attribué à chaque résident au Japon, qui peut être utilisé dans les procédures administratives liées à la fiscalité, à la sécurité sociale et aux catastrophes, pour simplifier ces procédures. Le gouvernement envisage désormais d’exiger que ce système soit lié à toutes les informations sur les comptes d’épargne et de dépôt de chaque individu, pour faciliter le versement d’allocations. Mais ce changement réglementaire est délicat, car cela pose des questions de droits en matière de vie privée.
Okayama reconnaît les couples LGBT
La ville d’Okayama, dans l’ouest du Japon, a déclaré lundi qu’elle délivrerait des certificats reconnaissant les couples de même sexe à partir du 1er juillet. Elle rejoindra près de 50 autres collectivités locales du pays qui délivrent des certificats similaires aux couples de lesbiennes, d’homosexuels, de bisexuels et de transsexuels, et leur offrent des avantages tels que la possibilité de demander un logement public. Mais au Japon, les mariages homosexuels ne sont pas légalement reconnus alors ces certificats ne sont pas légalement valables.
Tokyo entre en 2e phase
Tokyo est entrée lundi dans la deuxième phase de son plan en trois parties, visant à lever progressivement les mesures de distanciation sociale et les fermetures volontaires d’entreprises. Yuriko Koike a déclaré que la capitale procéderait avec prudence. Cependant, étant donné qu’à peine une semaine s’est écoulée depuis que Shinzo Abe a complètement levé l’état d’urgence, certains experts se demandent si Tokyo n’avance pas trop vite. Koike a déclaré « Nous suivons la situation de près et nous pensons que le moment est venu de passer à l’étape suivante ».