Dans la revue de presse de ce mardi 13 août, nous aborderons : le début de la fête des morts qui dure 3 jours, puis le 100e anniversaire de la première grève de femmes au Japon, et enfin une requête auprès de l’ONU pour les enlèvements d’enfants par leur famille.
Une fête où dansent les morts
Dès ce 13 août et jusqu’au 15 août a lieu le festival O-Bon, la fête des morts. Cette fête existe depuis plus de 500 ans et a été importée de Chine, où elle est appelée Fête des fantômes. Un festival de danse, le Bon-odori, est traditionnellement donné pendant ces trois jours. Cette période n’est pas fériée mais de nombreux Japonais prennent des jours de vacances et certaines entreprises ferment. Beaucoup en profitent pour se rendre sur les tombes de leurs ancêtres dans leur ville natale et faire de grandes réunions de famille.
Une date importante
Ce mardi 13 août marque le 100e anniversaire de la première grève de femmes au Japon. C’était en 1919 à Maebashi. Plus de 100 femmes employées dans une usine de soie ont arrêté le travail pour réclamer une augmentation de 50% de leur salaire. Le propriétaire absent, c’est le contremaître qui s’est engagé à donner une réponse dès le mercredi suivant, au retour de l’employeur. Les employées ont alors accepté de reprendre le travail en attendant. Il s’agit d’une date historique pour le Japon, où les grèves sont rares.
Violation de droits
Une avocate française a déposé une requête auprès de l’ONU afin de faire valoir les droits des parents dont le conjoint japonais a enlevé leur enfant pour l’emmener au Japon. C’est environ 150 000 enfants qui sont arrachés à leur parent chaque année dans le cadre d’une séparation. L’avocate accuse donc le Japon qui ne reconnaît pas la garde partagée de « graves violations des droits de l’enfant ». Elle demande la nomination d’un expert en charge d’examiner ces situations afin d’exhorter le Japon à mettre fin à ces violations des droits de l’enfant.