Dans cette revue de presse du lundi 25 février 2019, nous abordons : les résultats du référendum à Okinawa, une importante coupure de courant à Tôkyô et des techniques de construction nominées pour l’Unesco.
Okinawa dit non !
Dimanche 24 février était un jour de vote pour Okinawa qui devait se prononcer sur le déplacement d’une base américaine. Le résultat est sans appel puisque plus de 70% des votants ont dit non à l’implantation de la base à Henoko. Le gouvernement local demande à Shinzô Abe d’écouter la voix du peuple, bien que ce référendum n’ait aucun pouvoir coercitif. Dès le lendemain du vote, une poignée de protestataires s’est dirigée vers l’emplacement choisi pour accueillir la nouvelle base alors que les travaux avaient repris, en témoigne les nombreux allers-retours de camions-bennes sur le site de construction.
Coupure de courant sur la ligne Chûô
Ce lundi matin, à 4h55 une importante coupure de courant a eu lieu sur la ligne Chûô rendant la circulation impossible pour les trains entre les gares de Kanda et de Yotsuya. Suite à cela, c’est une grande partie des lignes JR desservant l’ouest de Tôkyô qui ont été arrêtées. Heureusement certaines ont pu reprendre rapidement mais d’autres ont été coupées pendant près de 4h. La foule s’est rapidement massée dans certaines gare et près de 280 000 personnes ont été impactées. Cet incident coïncide avec le début des examens d’entrée pour les universités publiques qui n’ont eu d’autre choix que de repousser les épreuves.
Architecture et Unesco
Aujourd’hui, le Japon a lancé la candidature de ses techniques de construction à colombage pour le patrimoine immatériel de l’Unesco. Ces techniques pluri centenaires ont permis de construire, avec des matériaux naturels relativement fragiles, comme le bois, des édifices résistants, dans un pays frappé par de nombreux séismes. La candidature n’avait pas pu être acceptée l’année dernière en raison du nombre trop important de demandes. En cas de succès, cela serait la 22e inscription japonaise sur cette liste. La dernière en date sont les raihô shin, rituels où des personnes déguisées en divinité visitent les maisons. L’un des plus connus est sans doute le namahage originaire du département d’Akita, dans le nord du Japon.